Cet ouvrage offre une cartographie des féminismes du temps présent à partir d'une approche mobilisant des champs pluridisciplinaires (histoire, sociologie, philosophie, sciences de la communication, arts) et des aires géographiques et culturelles larges (Europe de l'Ouest, États-Unis, Canada, Inde, Japon). Il interroge le renouveau du féminisme en termes générationnels, il questionne la légitimité d'un sujet politique hégémonique et il explore les cadres théoriques et les modalités d'action de cette « troisième vague » féministe.
Avec le soutien de l'université Cergy-Pontoise et de l'université Paris-Diderot.
Cet ouvrage collectif consacré à Benoîte Groult présente des analyses portant sur des essais comme Ainsi soit-elle, des romans comme La Part des choses, La Touche étoile, ou des textes autobiographiques tels que Le Journal à quatre mains. S'appuyant en outre sur des manuscrits inédits, comportant une interview exclusive, cette synthèse met en évidence une vie d'attention continuelle à un monde qui fait rêver, parfois, mais crier, souvent.
Avec le soutien de l'université d'Angers.
C'est par l'angle du féminisme que ce livre aborde la vie et les nombreux engagements de Cécile Brunschvicg qui se définissait elle-même comme « féministe d'abord ». Sans être une biographie traditionnelle au déroulé chronologique, cette étude permet d'appréhender ses combats et ses idées, sa conception de l'égalité des sexes, mais aussi sa lutte pour les droits sociaux et les droits politiques.
Avec le soutien de l'université d'Angers.
Ce livre est le fruit d'une enquête auprès d'environ soixante-dix protagonistes de l'histoire des femmes en art entre 1970 et 1982, ainsi que de l'étude complète d'une quarantaine de revues d'art et de revues féministes. L'articulation entre une histoire des femmes et une histoire de l'art offre un panorama inédit de la scène artistique française des années 1970 et insère les questionnements féministes et de genre en art et en histoire de l'art, en écho aux ouvrages des historiennes anglo-américaines qui ont historicisé depuis longtemps leurs propres mouvements.
Publié avec le concours de l'association Archives du féminime et de l'École européenne supérieure d'art de Bretagne - site de Quimper.
« Je ne suis pas féministe, parce que je n'en veux pas aux hommes. » Cette réflexion d'une ancienne militante du Planning familial établit un lien évident entre féminisme et haine des hommes. Peut-on faire l'hypothèse d'une misandrie travaillant le Mouvement de libération des femmes en France dans les années 1970 ? À partir de sources variées (presse, tracts, affiches, témoignages écrits et oraux de militantes), cet ouvrage en analyse la présence dans les discours féministes sur l'avortement, le viol, les relations de couple ou encore l'homosexualité.
Prix Mnémosyne 2012.
À la croisée de l'histoire des intellectuels et de l'histoire des femmes, cette étude biographique sur Colette Audry analyse le devenir d'une intellectuelle au XXe siècle dans un contexte où l'accès des femmes au pouvoir reste problématique. Séverine Liatard présente l'itinéraire de Colette Audry puis s'interroge sur la construction de ses identités d'enseignante, de femme politique, d'écrivaine et de féministe. À travers ce parcours, il s'agit de réfléchir aux modalités d'engagement qui lui sont propres : les stratégies mises en place pour s'accomplir et obtenir une reconnaissance en tant qu'intellectuelle, la manière dont elle vit et se représente cette condition et le rôle de l'engagement féministe dans ce processus d'individuation.
« À tire d'elles » raconte la vie de onze femmes qui furent interpellées, bouleversées, changées, par l'irruption du nouveau féminisme des années 1970-1980 et qui s'y investirent. Une véritable révolution des moeurs et des cultures, portée par une intense circulation des idées et des personnes, était à l'oeuvre. Elles choisirent leur vie avec jubilation et lucidité. Le monde s'ouvrait et tout devenait possible.
" A la vérité, ce n'est pas une insignifiante besogne que celle qui consiste à rechercher, à apprendre ce qui a été fait, dit, obtenu avant nous.
C'est un long travail de recherches, de lectures, de comparaisons, de méditations qui n'est pas à la portée de tous ". Ainsi s exprimait, il y a un siècle. Marguerite Durand, militante féministe, directrice d'un célèbre quotidien, La Fronde, et fondatrice de la bibliothèque parisienne qui porte aujourd'hui son nom. Les recherches sur les féminismes en France seront désormais plus faciles grâce à ce guide des sources, premier du genre.
Fruit d'un travail collectif lancé par l'association Archives du féminisme, soutenu par le ministère de la Parité et de l'Egalité professionnelle, il a bénéficié de nombreuses contributions bénévoles. II donne une vision à peu près exhaustive des ressources existantes, dont beaucoup sont méconnues. " Féminisme " est entendu ici au sens large : le guide retient tout ce qui renseigne l'émancipation des femmes.
Au-delà du mouvement féministe avec ses associations, sa presse, ses militant-e-s, t il inclut donc les formes politiques, syndicales, associatives, culturelles de l'émancipation des femmes. On y retrouve les femmes dans la résistance, les commissions féminines (dans les partis, les syndicats et les associations non féministes), ainsi que des personnalités liées à ce combat. En nombre conséquent (presque une centaine).
Les centres, archives nationales, départementales, communales, bibliothèques municipales ou universitaires, associations détenant des archives sont présentés. avec la liste de leurs fonds. La nature des documents qu'ils conservent est explicitée. archives imprimées ou manuscrites, documents iconographiques, objets, films... Les descriptifs des fonds sont particulièrement instructifs et peuvent se lire comme une introduction à l'histoire du féminisme.
On trouve notamment un état complet des richesses conservées dans les deux bibliothèques historiques spécialisées : Bibliothèque Marguerite Durand et Centre des Archives du féminisme. Enfin, ce guide propose une webographie, une bibliographie, une liste des périodiques. une liste des associations et un index onomastique. On mesure ainsi la grande diversité des féminismes en France, ainsi que le chemin qui reste à parcourir pour mieux les connaître.
Invitation à la recherche, ce guide vous réserve surprises et découvertes.