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nathalie rykiel
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Perdre la mémoire, ce serait le pire, ce serait se perdre.
Alors Nathalie Rykiel couche sur le papier une mère guerrière indémodable, aînée d'une sororie de cinq, des tantes aussi indispensables que compliquées, un père prêt à tout pour Sonia, un petit frère aveugle qui deviendra grand musicien. Contre la mélancolie, elle se fabrique de l'exceptionnel... Que sa vie soit un roman ! À travers ses souvenirs et des témoins poignants comme un fauteuil crapaud, un sac Kelly ou une robe de chambre casanière, Nathalie Rykiel raconte une enfance indélébile, une jeunesse éprouvante, et la jouissance enfin, aujourd'hui, de la liberté. « D'avoir eu tout cela, quand je meurs, ce sera le bonheur. »
Nourri de photographies inédites, un texte infiniment sensible, plein de poésie et d'humour, sur la filiation, la mémoire, l'amour, un destin particulier qui rejoint celui de chacun. Un hymne à la vie, qu'elle voit comme une drôle de tragédie. -
Au coeur de ce récit littéraire très personnel où Nathalie Rykiel se raconte sans tabou, une question : comment être femme, être soi, à soixante ans ?
" Etre bien à soixante ans, ce n'est sûrement pas ressembler à une jeune fille. C'est plutôt qu'une jeune fille ait envie de vous ressembler, quand elle aura soixante ans. " Dans ce récit littéraire et singulier, où tout est peut-être faux et rien n'est sans doute tout à fait vrai, elle se raconte en morceaux choisis : la mode, l'amour des hommes et de la littérature, la relation mère-fille qui s'inverse parfois, la dépression, l'âge et la maladie, la maternité et la féminité, et toujours, au centre, la quête de l'amour et du bonheur. Pour être femme, être soi, à soixante ans.