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maggie nelson
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Quelque chose de brillant avec des trous
Maggie Nelson
- Editions Du Sous Sol
- 8 Mars 2024
- 9782364685598
"Tu n'as pas la moindre idée
du genre de lumière que tu laisseras entrer
quand tu feras tomber ce bol,
aucune idée
de ce qui te remplira"
Maggie Nelson
Poétesse, essayiste et critique d'art américaine née en 1973, elle s'est affranchie du carcan des genres littéraire établis.
Mêlant avec brio écriture autobiographique et théorie critique, Maggie Nelson a fait de ses questionnements sur la famille, le genre, la violence sexuelle, l'histoire de l'avant-garde et la philosophie des sujets de prédilection. Recueil paru en 2007 aux Etats-Unis, Quelque chose de brillant avec des trous est une méditation intemporelle sur la perte et la liberté. -
« Les Argonautes propose rien de moins qu'une nouvelle théorie de l'amour pour le xxie siècle ».
Les Inrockuptibles.
Ce livre raconte une histoire d'amour. Deux êtres se rencontrent et tombent éperdument amoureux. Leur amour grandit, leurs deux corps se transforment, et avec leurs mutations d'autres grandes questions résonnent : qu'est-ce que la maternité ? Comment se construit le genre ? Comment vivre et penser la marge en construisant une famille ? À la lisière de l'essai et de l'autofiction, Les Argonautes déploie une réflexion intime qui résonne. Révolutionnaire.
Poétesse, essayiste et critique d'art américaine, Maggie Nelson s'est affranchie du carcan des genres littéraires établis. Mêlant avec brio écriture autobiographique et théorie critique, elle a fait de ses questionnements sur la famille, le genre, la violence sexuelle et la philosophie des sujets de prédilection. Elle est notamment l'autrice de Bleuets et Une partie rouge parus aux Éditions du sous-sol.
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De la liberté : Quatre chansons sur le soin et la contrainte
Maggie Nelson
- Points
- Points Essais
- 8 Mars 2024
- 9791041416547
Passionnant, déroutant, nuancé et courageux, cet essai de Maggie Nelson interroge en profondeur nos contradictions.
Dès l'ouverture de son livre, Maggie Nelson souligne cette contradiction au centre de tous les débats actuels entre le soin (care) et la liberté. Quelle notion plus caractéristique des oppositions à l'oeuvre dans nos sociétés que celle de liberté, idéal revendiqué comme un cri de ralliement par des camps que tout oppose ? L'obsession collective pour la notion de liberté est-elle toujours synonyme d'émancipation, ou d'un nihilisme de plus en plus profond ?
Dans cette réflexion amplement documentée, articulée autour de quatre thématiques (l'art, la sexualité, l'addiction aux drogues et l'écologie), Maggie Nelson déploie une manière originale de penser et d'interroger notre propre liberté. Avec une écriture juste et singulière, elle nous invite à creuser et questionner nos propres évidences. -
Dans le sillage des Pensées de Pascal citées en exergue, Bleuets est un objet hybride quelque part entre l'essai, le récit et le poème. Deux cent quarante fragments composent cette méditation poétique, intime et obsessionnelle autour d'une couleur, le bleu. Le deuil, le sentiment amoureux, la mélancolie sont autant de thèmes chers à Maggie Nelson, ici abordés dans une maïeutique convoquant l'art et la beauté entre deux digressions introspectives ou savantes, des fantasmes de l'autrice à des approfondissements autour de la pensée de Platon ou de Goethe, en passant par l'oeuvre d'un Warhol ou d'un Klein, ou la musique de Leonard Cohen. Laissons-nous séduire par cette déclaration d'amour fou à une couleur, un livre à ranger précieusement entre les Fragments d'un discours amoureux de Roland Barthes et Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman
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De la liberté : quatre chants sur le soin et la contrainte
Maggie Nelson
- Editions Du Sous Sol
- Feuilleton Non Fiction
- 21 Janvier 2022
- 9782364685475
«Pourquoi ne pas accepter que la longue et glorieuse carrière de la liberté touche à sa fin, que notre obsession continuelle à son égard reflète plutôt une pulsion de mort ? 'Ta liberté me tue !' proclament les pancartes des manifestants pendant la pandémie ; 'Ta santé n'est pas plus importante que ma liberté !' s'égosillent en retour les militants anti-masques».
Dès l'ouverture de son livre, Maggie Nelson souligne cette contradiction au centre de tous les débats actuels entre le soin (care) et la liberté. Quelle notion plus caractéristique des oppositions à l'oeuvre dans nos sociétés que celle de liberté, idéal revendiqué comme un cri de ralliement, par des camps que tout oppose ? La liberté reste-t-elle la clé de notre autonomie, de notre justice, de notre bien-être, ou représente-t-elle la fin d'une étoile qui a trop longtemps brillé ? L'obsession collective pour la notion de liberté est-elle toujours synonyme d'émancipation, ou d'un nihilisme de plus en plus profond (ou les deux) ? Comment expliquer que la liberté soit désormais l'étendard du populisme et du puritanisme ?
Dans son nouvel essai, De la liberté, Maggie Nelson nous offre, en s'appuyant sur un vaste corpus, de la théorie critique à la culture populaire, une manière de penser et d'interroger notre propre liberté. Dans la lignée des Argonautes et de son écriture à la fois réflexive et intime, nous retrouvons toute la singularité de celle qui est devenue, au fil des années, une icône de la pensée. Elle convoque et déconstruit les débats du monde de l'art, l'héritage complexe de la libération sexuelle, les douloureux paradoxes de l'attrait du désespoir face au changement climatique. Passionnant, déroutant, nuancé et courageux, De la liberté confronte le lecteur à ses propres contradictions.
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2004. Maggie Nelson travaille à un recueil de poésie, Jane : A Murder, livre qui revisite l'histoire de sa tante Jane Mixer, assassinée en 1969 dans le Michigan. Trente-cinq ans plus tard, l'affaire est encore irrésolue. Tout va basculer lorsque l'auteur reçoit un appel de sa mère lui annonçant que la police a trouvé un nouveau suspect, un certain Leiterman, sexagénaire et infirmier à la retraite. Un procès aura lieu. Nelson va y assister avec sa mère et son grand-père, contraints de se confronter à nouveau aux images choquantes du meurtre et à un passé enfoui dans la mémoire familiale. Nelson n'oublie pas. Celle que son grand-père ne peut s'empêcher d'appeler «Jane» par mégarde se reconnaît dans cette femme qu'elle n'a pourtant jamais rencontrée, dont la vie et le destin font écho à ses propres questionnements.
Avec Une Partie rouge, Maggie Nelson nous offre une méditation sur ces fantômes qui peuplent nos vies et que l'on tait. L'auteur crée une forme hybride et poétique qui impose une réalité brutale au silence pesant, la juge, la confronte et la fait plier par l'écriture.