« Joseph est né le 8 juillet 1919 à Paris et il en est fier. Paris ce n'est pas seulement la ville, c'est la plus grande des villes, belle de jour comme de nuit, enviée dans le monde entier, il est un titi, un petit bonhomme de sept ans, maigrelet mais robuste, on ne croirait jamais à le voir, la force qui est la sienne. ».
Joseph vit heureux entre sa mère, plumassière, sa grand-mère qui perd gentiment la boule, les copains du foot et les gens du faubourg. Mais la vie va se charger de faire voler en éclat son innocence et sa joie.De la Petite Roquette à la colonie pénitentiaire de Mettray - là même où Jean Genet fut enfermé -, l'enfance de Joseph sera une enfance saccagée. Mais il faut bienheureusement compter avec la résilience et l'espoir.Véronique Olmi renoue avec les trajectoires bouleversées, et accompagne, dotée de l'empathie qui la caractérise, la vie malmenée d'un Titi à l'aube de ce siècle qui se voulait meilleur.
Enlevée à sept ans dans son village du Darfour, Bakhita a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion. Affranchie à la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.Véronique Olmi compose un opéra, orchestrant dans un souffle aux accents antiques les voix de la tragédie et celles de l'espérance. Marianne Payot, L'Express.Un roman bouleversant. Valérie Trierweiler, Paris Match.PRIX ROMAN FNAC 2017.
Elles sont trois soeurs, nées dans une famille catholique modeste à Aix-en-Provence. Sabine, l'aînée, rêve d'une vie d'artiste à Paris ; Hélène, la cadette, grandit entre son oncle et sa tante, des bourgeois de Neuilly-sur-Seine, et ses parents ; Mariette, la benjamine, apprend les secrets et les silences d'un monde éblouissant et cruel.En 1970, dans cette société française qui change, où les femmes s'émancipent tandis que les hommes perdent leurs repères, chacune va, à sa façon, trouver comment vivre une vie à soi, une vie forte, loin de la morale, de l'éducation ou de la religion de l'enfance.Avec cette saga familiale qui nous entraîne de l'après Mai 68 à la grande nuit du 10 mai 1981, l'auteure de Bakhita nous offre tout autant une déambulation tendre et tragique dans ce siècle que la chronique d'une époque où les consciences s'éveillent.Véronique Olmi sait comme personne radiographier l'âme et le coeur des femmes, pour éveiller nos consciences. Madame Figaro.Une épopée intime et fiévreuse. Elle.
« Aller vers cet homme ça n'était pas chercher le sens de la vie. Mais vivre l'état extrême de la vie. Et oublier tout ce que je savais. Tout ce que nous savions tous deux, à nos âges. Ce que nous avions accumulé de désillusions, d'appréhensions et de faillites. Le besoin de se rejoindre plus fort que tout. » Nelly a 47 ans et vit à Paris avec ses deux enfants. Elle est comédienne de théâtre. Un soir, quand débute la représentation, elle reconnaît dans le public l'homme qui l'a quittée quelques mois auparavant, qu'elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu'au nom. Elle se retrouve à nouveau prise dans les tumultes de la passion.
Véronique Olmi sait mettre les mots justes sur les sentiments forts et décrire ces instants où toute une vie peut basculer. Sylvie Metzelard, Marie France.
Il y a un souffle jurassien dans ce livre bref et puissant. Karine Tuil, Elle.
Vertigineux de maîtrise et de tension narrative. Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine.
Une femme offre à ses fils deux jours de vacances à la mer. Espérant fuir l'angoisse du quotidien, elle entre dans l'irrémédiable renoncement.
Elle vit seule avec ses deux petits et pour la première fois les emmène en vacances. Cette escapade doit être une fête, elle le veut, elle le dit, elle essaie de le dire.
Ensemble ils vont donc prendre le car. En pleine nuit, sous la pluie, faire le voyage. Mais les enfants sont inquiets : partir en pleine période scolaire, partir en pleine semaine, partir en hiver à la mer les dérange. Et se taire, et se taire, surtout ne pas pleurer, surtout ne pas se faire remarquer, emporter toutes ses affaires pour se rassurer, juste pour se rassurer, pour ne plus avoir peur de la nuit. Car demain tout ira bien, demain ils seront heureux. Au soleil, ils iront voir la mer.
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...Sans doute l'une de ses plus belles oeuvres, un roman incroyablement fort et follement humain, lumineux et indescriptible [...]. Karine Papillaud, Le Point.Ce livre est un livre qui donne envie. De vivre, libre, libéré de ses chaînes, sans entraves, comme dans l'adolescence. C'est un livre profond qui rend léger, un livre nostalgique qui rend gai, un livre tragique qui rend idéaliste. Eliette Abécassis, Le Figaro littéraire.
Serge, la soixantaine, a tout ce dont peut rêver un homme : une belle situation, une femme jeune et jolie, deux beaux enfants. Pourquoi s'éprend-il soudain de Suzanne, une accordeuse de piano d'apparence ordinaire, mariée elle aussi, et qui n'est a priori pas son genre ? Et pourquoi la choisir comme confidente de lourds secrets d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui ont changé le cours de sa vie ?V. Olmi met en musique le jeu des apparences, le vertige des passions, l'épreuve du feu, le naufrage. Son meilleur roman. Emmanuelle de Boysson, Marie ClaireLa talentueuse Véronique Olmi transfigure une histoire d'adultère en épreuve de vérité. Macha Séry, Le Monde des livres
Liouba vit avec son fils dans un grand appartement de la rue de Rivoli, déserté par ses propriétaires toujours en déplacement, où elle est femme de ménage. Élève en sixième, Enzo est le bouc émissaire de ses camardes. Trop différent, trop gros, trop silencieux. Bientôt, le harcèlement scolaire devient lynchage, et la vie du collégien bascule... À travers la relation forte et fragile entre une mère trop jeune et un fils au seuil de l'adolescence, qui vivent chacun à leur façon l'expérience de l'exclusion et de la détresse intérieure, Véronique Olmi renoue avec la tension narrative de Bord de mer, cette amplitude romanesque où la retenue, l'émotion et la brutalité forment une ronde parfaite. À la fois réaliste et poétique, La Nuit en vérité nous conduit avec talent vers la lumière. Évelyne Bloch-Dano, Le Magazine littéraire.
Elle entendit la porte de la salle de bains s'ouvrir, releva la tête, il était nu encore, le sexe abandonné, sexe mort de statue, il s'approcha d'elle, elle remarqua qu'il ne se coupait pas les ongles des pieds, des griffes pour son corps protégé, ses poils mélange de sueur de sel et d'acidité, elle se souvenait elle l'avait en elle gravée dans sa mémoire et à l'empreinte de ses doigts, son odeur d'homme vivant, l'odeur de sa peau dans le travail des heures, sa sueur d'homme depuis le matin avec, dans cet instant, dans cet hôtel, un peu de son goût à elle, un peu de son parfum et de sa peur, sans le savoir déjà leur odeur l'une contre l'autre pour brouiller les pistes de l'habitude et du temps. V. O.Une rédemption par la chair, un hymne au désir sans fin. Emmanuelle de Boysson, Marie Claire.
Comment font les autres, tous ceux qui ne meurent pas d'amour ?
Errances médicales, erreurs de diagnostics, remise en question de la parole des femmes, violences gynécologiques physiques et psychologiques, incompréhension du corps familial, enseignant et professionnel, soixante-quatre femmes témoignent de leur quotidien avec l'endométriose et l'adénomyose, maladies chroniques inflammatoires qui affaiblissent le système immunitaire.
Loin des statistiques, la parole se libère grâce à ce projet ambitieux, une série photographique qui montre des femmes sans artifices à travers des portraits, des natures mortes et des témoignages bouleversants de sincérité.
Ce livre est la continuité logique de l'exposition indépendante immersive « Les Invisibles » menée par la collagiste Anaïs Morisset Desmond (aka Ut Barley) et le photographe Martin Straub.
C'est notre mère, notre copine, notre femme, notre collègue, notre voisine, la femme que nous croisons dans la rue... C'est pour toutes ces femmes et leurs proches qu'il est nécessaire de démystifier les préjugés autour de cette maladie et donc de les écouter... La banalisation de la douleur des femmes est encore trop étouffée !
Rendons visible l'invisible !