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Stéphanie Kelton
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Et si la dette n'était pas le véritable problème ? Et si l'incapacité des gouvernements de subvenir aux besoins des citoyens ne venait pas d'un manque d'argent ? Et si on passait d'un récit de pénurie à un récit d'opportunité ? Stephanie Kelton pulvérise les idées reçues : elle affirme que non, l'État ne dépense pas trop ; non, la dette publique n'est pas insurmontable ; non, le déficit budgétaire n'affaiblit pas l'État ; non les prestations sociales ne sont pas financièrement insoutenables... En s'appuyant sur la théorie moderne de la monnaie, elle imagine de nouvelles politiques et une « véritable économie du peuple ».
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Le mythe du déficit ; la théorie moderne de la monnaie et la naissance de l'économie du peuple
Stéphanie Kelton
- Les liens qui liberent
- 10 Mars 2021
- 9791020909732
« Nous gérons notre économie comme une personne d'un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu'on l'a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. » De nombreuses convictions se sont enracinées dans l'imaginaire collectif au sujet de la question du déficit. Stephanie Kelton déconstruit l'idée que les États doivent tenir leurs budgets comme des ménages, que le déficit prouve que l'État dépense trop, que la dette publique est insurmontable, que les déficits de l'État évincent l'investissement économique ou que les programmes de prestation sociale sont financièrement insoutenables... Elle démontre au contraire avec brio que le déficit budgétaire n'appauvrit pas l'État, que la dette n'est pas un fardeau et que le juste niveau de dépense publique s'évalue à partir du taux d'inflation et du niveau réel des ressources.
Cette exploration modifie profondément notre compréhension de nombreuses questions cruciales : la pauvreté, l'inégalité, la création d'emplois, l'extension des systèmes de santé ou le changement climatique. Car aujourd'hui toute proposition ambitieuse se heurte inévitablement à la forteresse inexpugnable de la question du déficit. Stephanie Kelton propose donc d'imaginer de nouvelles politiques pour passer du récit du manque à celui de la possibilité...