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Simone Weil
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Grâce et beauté
Simone Weil
- Payot
- Petite Bibliothèque Payot ; Philosophie
- 8 Janvier 2025
- 9782228937108
La beauté, c'est ce qui nous rend supportable la monotonie ; la grâce, c'est ce à quoi on s'abandonne lorsqu'on à fait taire le moi. Ces deux thèmes traversent toute l'oeuvre de Simone Weil. Ce nouveau recueil de la philosophe, tiré principalement de ses célèbres cahiers, permet d'aborder les notions de contemplation, d'attention, de nature, d'esthétique, de religieux et de mystique.
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Simone Weil considère son année d'usine comme la plus décisive de sa vie et de sa pensée. L'intérêt de son Journal, écrit cette même année, est donc de nous renseigner sur la nature de ce bouleversement physique et intellectuel. Il n'exhibe pas ses premières réponses aux problèmes politiques et théoriques posés par l'année d'usine, il montre ce qui est en deçà de la philosophie et qui la réclame, exhibe ce contre quoi l'écriture à venir devra lutter, quel silence elle combat, et en quoi ce silence est peut-être le nôtre.
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En décembre 1934, Simone Weil entre comme «manoeuvre sur la machine» dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas «en vadrouille dans la classe ouvrière», mais entend vivre la vocation qu'elle sent être sienne : s'exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n'est pas seulement le fruit d'une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimentale, «contact direct avec la réalité». Ce sera donc l'engagement en usine, l'épreuve de la solidarité des opprimés - non pas à leurs côtés, mais parmi eux. L'établissement en usine, comme, plus tard, l'engagement aux côtés des anarchistes espagnols ou encore dans les rangs de la France libre, est la réponse que Simone Weil a trouvée au mensonge de la politique, notamment celle des dirigeants bolcheviks qui prétendaient créer une classe ouvrière libre, alors qu'aucun «n'avait sans doute mis le pied dans une usine et par suite n'avait la plus faible idée des conditions réelles qui déterminent la servitude ou la liberté des ouvriers». Ce qui, toujours, a fait horreur à Simone Weil dans la guerre, qu'elle soit mondiale ou de classes, «c'est la situation de ceux qui se trouvent à l'arrière».
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Simone Weil est incontestablement l'une des plus grandes philosophes françaises du XXe siècle. Ce volume rassemble, outre un choix de ses pensées, certains de ses textes essentiels portant sur la liberté et l'oppression sociale, la place des partis politiques, le travail, la religion, ou encore la dignité et le bonheur.
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Le corps a des besoins évidents : de la nourriture, du sommeil, de la chaleur ; mais l'âme, quels sont ses besoins ? Dans ces pages célèbres, Simone Weil aborde une petite quinzaine de thèmes fondamentaux à une société adulte : besoin de cohérence, de sécurité, liberté de parole, consentement, responsabilité, égalité, risque, vérité, propriété, etc.
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Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale ; Le pouvoir des mots
Simone Weil
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 3 Avril 2024
- 9782228935722
"La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, tout remettre en question. Que le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l'espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme, ce n'est qu'une partie du mal dont nous souffrons. Il est cependant, depuis 1789, un mot magique qui contient en lui tous les avenirs imaginables ; c'est le mot de révolution."
Ces paroles datent de 1934 ; elles auraient pu être écrites aujourd'hui. -
L'enracinement ; prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain
Simone Weil
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 13 Janvier 2021
- 9782228927161
Quel est le plus important : avoir des droits ou des devoirs ? Chef d'oeuvre de la pensée politique, «L'Enracinement» est un livre engagé sur le patriotisme, les déracinements et notre besoin vital d'appartenances, mais aussi de vérité. Il peut se lire comme un "manuel de citoyenneté" qui prône une société où l'épanouissement de chacun est la norme, où des principes moraux nous guident, et où l'argent et la technique ne font plus la loi.
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Note sur la suppression generale des partis politiques
Simone Weil
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 6 Octobre 2023
- 9791030430417
Ce réquisitoire balaie d'un revers de main la démocratie telle qu'elle a cours. Et, ose-t-on ajouter, telle qu'elle a encore cours. Son argumentation repose sur des réflexions philosophiques qui traitent de l'organisation idéale de la collectivité en démocratie, notamment le Contrat social de Rousseau. La raison seule est garante de la justice, et non les passions, nécessairement marquées par l'individualité. Or, les partis, puisqu'ils divisent, sont animés par les passions en même temps qu'ils en fabriquent. Ils défendent leurs intérêts propres au détriment du bien public. Pour Simone Weil, il faut se garder comme de la lèpre de ce mal qui ronge les milieux politiques mais aussi la pensée tout entière. Contre les passions collectives, elle brandit l'arme de la raison individuelle.
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La condition ouvrière et autres textes
Simone Weil
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 16 Février 2022
- 9782228928670
Comment sortir de la servitude au travail ? En transformant radicalement l'organisation du travail (c'est-à-dire en quittant le taylorisme et ses avatars) et en s'appropriant son travail pour lui donner du sens. Quatre textes fameux et accessibles de Simone Weil pour ce recueil qui pourra être conseillé aux lycéens et aux étudiants : "La vie et la grève des ouvriers métallos" (1936), "La condition ouvrière" (1937), "Expérience de la vie d'usine" (1941) et "Condition première d'un travail non servile" (1941).
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Philosophie : les cours du Puy 1931-1932
Simone Weil
- Éditions de l'éclat
- Philosophie Imaginaire
- 25 Octobre 2024
- 9782841627080
Agrégée à 22 ans, Simone Weil obtient son premier poste en 1931, au Puy-en-Velay. L'impact qu'elle eut sur ses élèves fut considérable, suivant un programme qu'elle aborde à sa manière en plaçant la question morale au « centre de la philosophie » .
Deux élèves noteront ces cours enthousiasmants et Simone relira ces notes. Ce sont ces cours qui sont publiés aujourd'hui, annotés et enrichis de documents, dont les notes préparatoires de Simone Weil elle-même, et du témoignage de ses élèves.
« La philosophie est une science tout autre que les sciences ordinaires » qui « met l'homme au centre de tout » et nous apprend « à bien user du langage ». Près d'un siècle plus tard, la leçon reste la même, pour toutes celles et ceux, élèves et enseignants, qui emprunteront le chemin de la philosophie. -
À travers des lettres poignantes et des méditations d'une rare intensité, Simone Weil explore les thèmes universels de l'amour divin, de la souffrance, et de l'attente comme acte ultime de foi. Sa plume, à la fois lumineuse et incisive, donne vie à une réflexion sur la condition humaine, oscillant entre le doute et l'espérance.Entre philosophie et mysticisme, ce chef-d'oeuvre interroge l'âme humaine et invite à une réflexion intime sur la condition humaine, oscillant entre le doute et l'espérance. Un classique intemporel, à lire et à partager avec tous ceux en quête de sens face aux mystères de l'existence.
Simone Weil (1909-1943), philosophe et mystique française, a marqué la pensée contemporaine par son engagement, sa quête de justice, et ses réflexions sur la foi et la souffrance. Son oeuvre reste une source d'inspiration essentielle. -
Contre le colonialisme
Simone Weil
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 28 Février 2018
- 9782743642402
Les principes fondamentaux de la République sont-ils contraires au colonialisme ? Quels impacts la colonisation a-t-elle sur un État qui se transforme en métropole d'un empire ? Et quels sont ses effets intérieurs ? Dans ces articles, écrits entre 1936 et 1943, le verdict de Simone Weil est sans appel : coloniale, la France opprime des peuples et perd ses principes. La colonisation rend impossible l'amitié entre les peuples (ce qui posera problème, dit-elle, si la France veut de nouveau enrôler les populations des colonies dans une guerre). Ces réflexions sur la colonisation pensée comme déracinement vont la conduire à son oeuvre majeur : «L'Enracinement».
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Ainsi parlait Tome 43 : Simone Weil : dits et maximes de vie
Simone Weil, Cécile A. Holdban
- Éditions Arfuyen
- Ainsi Parlait
- 4 Avril 2024
- 9782845903647
« Tous les hommes admettent une morale rigoureuse quand il ne s'agit pas de l'appliquer. ».
Simone Weil est une toute jeune professeure de philosophie au lycée de Roanne quand elle écrit ses lignes. À l'issue de l'année scolaire 1933-1934, elle quitte l'enseignement pour vivre la condition d'ouvrière.
Marxiste, elle a compris pourtant que la révolution ne suffit pas à résoudre le problème social : « Le mot de révolution est un mot pour lequel on tue, pour lequel on meurt, pour lequel on envoie les masses populaires à la mort, mais qui n'a aucun contenu. » Elle n'a pas plus confiance dans les staliniens et les trotskistes que dans les réformistes : « Toutes les absurdités qui font ressembler l'histoire à un long délire ont leur racine dans une absurdité essentielle, la nature du pouvoir. » C'est au contact le plus proche avec la réalité que l'on peut comprendre les mécanismes de l'oppression et les moyens de s'en affranchir. De même, pacifiste, il lui faudra faire la guerre d'Espagne avec les anarchistes pour se donner le droit de parler de la paix.
Poussant au plus loin cette expérience de la compréhension des autres et de la compassion, la jeune agnostique révoltée en vient à se rapprocher du christianisme. « Nous vivons une époque privée d'avenir, observe-t-elle. L'attente de ce qui viendra n'est plus espérance, mais angoisse. » Après sa mort paraîtront les textes incandescents de la Pesanteur et la Grâce et L'Attente de Dieu qui révèleront en cette infatigable militante l'une des grandes spirituelles de son siècle. -
Pensées sans ordre concernant l'amour de Dieu et autres textes
Simone Weil
- Folio
- Folio Sagesses
- 4 Octobre 2017
- 9782072734311
«On sait bien que ce qu'on a en fait de bien, richesse, pouvoir, considération, connaissances, amour de ceux qu'on aime, prospérité de ceux qu'on aime, et ainsi de suite, ne suffit pas à satisfaire. Mais on croit que le jour où on en aura un peu plus on sera satisfait. On le croit parce qu'on se ment à soi-même. Car si on y pense vraiment quelques instants, on sait que cela est faux».
Un cheminement vers la paix intérieure servi par une langue belle et simple qui va droit au coeur.
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"Venise sauvée" est une pièce de théâtre inachevée de Simone Weil sur le projet avorté du renversement de la République Vénitienne par les Espagnoles en 1618. Le texte dramaturgique est intégralement imprégné des idées et de la philosophie de l'auteure, dont il constitue un mode l'exposition tout à fait original et singulier. Il s'agit de l'une des très rares oeuvres "littéraire" dont nous disposons de la main de Simone Weil.
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Un parti politique est une machine à fabriquer de la passion collective. Un parti politique est une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres. La première fin, et, en dernière analyse, l'unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite. Par ce triple caractère, tout parti est totalitaire en germe et en aspiration.
S'il ne l'est pas en fait, c'est seulement parce que ceux qui l'entourent ne le sont pas moins que lui. Il est douteux qu'on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques.
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écrits sur l'Allemagne (1932-1933)
Simone Weil
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 25 Février 2015
- 9782743629687
À l'été 1932, Simone Weil se rend en Allemagne pour observer la situation politique et sociale en une période prérévolutionnaire cruciale. Elle y consacre quatre articles publiés dans diverses revues. Ces textes sont des témoignages sur cette conjoncture historique critique, mais aussi l'occasion d'une compréhension de ce que c'est, pour un pays, qu'être en crise - sur la manière dont la crise contraint toute une population à vivre une vie déterminée par la situation politique. La question qui guide Simone Weil dans son étude de la conjoncture allemande du début des années 1930 étant « la révolution est-elle possible en Allemagne ? ».
Un cinquième article clôt ce corpus, qui revient sur les échecs des révolutions pour penser ce qu'il peut rester, à partir de là, d'espoir ou de courage politique.
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Oeuvres complètes Tome 4 ; écrits de Marseille (1941-1942) ; Grêce, Inde et Occitanie
Simone Weil
- Gallimard
- 3 Décembre 2009
- 9782070126804
A une exception près, tous les écrits rassemblés dans ce volume furent composés ou réunis durant les six derniers mois qui ont précédé le départ de Simone Weil pour les Etats-Unis, en mai 1942.
Ainsi une réelle unité préside à ce recueil de textes, dont certains furent publiés de façon dispersée dans La Source grecque (1953), Intuitions pré-chrétiennes (1951, 1985) et les Ecrits historiques et politiques (1960). Les éditions antérieures s'étant révélées parfois lourdement fautives, il a fallu défaire les amalgames malencontreux et redresser la chronologie. C'est ce que propose cette édition entièrement nouvelle, qui ajoute au corpus déjà constitué une ample moisson de textes inédits, ainsi que la matière de deux ouvrages que Simone Weil a copieusement annotés, le Timée de Platon et la Bhagavad - gita.
La richesse des traductions - même partielles - qu'elle proposait et l'intérêt des notes marginales justifiaient l'insertion de ces éléments nouveaux dans les oeuvres complètes. Simone Weil a longuement analysé, comme en témoignent les précédents volumes, les fondements de notre civilisation : le travail, la technique, la politique et la science. Dans les Cahiers apparaît la place prépondérante accordée à un autre élément, la spiritualité, sous la forme - Simone Weil n'en fait pas mystère - du christianisme.
Cependant, seule l'attention accordée à d'autres spiritualités était de nature à porter le catholicisme, auquel elle tend, au-delà de lui-même. L'hellénisme s'est prolongé dans le christianisme, mais l'Inde ou la Chine restent hors de la prétention du catholicisme à l'universalité. C'est pourquoi, outre les écrits qui se rapportent aux sources privilégiées que sont la Grèce, l'Inde et l'Occitanie, on découvrira un ensemble de commentaires relatifs à l'Egypte ancienne, à la Chine et au Japon.
Telle est l'unité des écrits réunis dans ce volume : le christianisme " doit contenir toutes les vocations ". Cependant, par cette expression, Simone Weil ne vise pas l'absorption des autres spiritualités par le christianisme ; elle formule l'exigence d'une extension de la spiritualité chrétienne par une reconnaissance de ce qu'il y a d'universel dans chacune des autres traditions.
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Simone Weil a quitté New York le 10 novembre 1942. Arrivée en Angleterre le 26, elle rejoint Londres le 14 décembre. Il lui reste huit mois à vivre. Elle écrit pendant cette période un nombre impressionnant de textes, dont l'Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain et le Prélude à une déclaration des devoirs en vers l'être humain connu sous le titre L'Enracinement (titre que nous n'avons pas cru devoir modifier, afin de ne pas dérouter le lecteur). Ce sont ces deux écrits qui sont repris dans le présent volume.
S'agissant de l'« Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain », il n'existe aucun manuscrit complet de ce texte, la première (et seule) édition, dans les Écrits de Londres (Gallimard, 1957), donnait l'impression d'un texte continu, établi pas Simone Weil elle-même.
En réalité, sa rédaction a été reprise plusieurs fois, ce qui montre l'importance revêtue, aux yeux de son auteur, par cet écrit. Nous donnons une version proche de celle qu'on trouve dans la première édition, mais nous publions les ébauches de ce texte, qui restitue les étapes d'un travail en cours. L'Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain et le dossier qui l'accompagne constituent la meilleure préparation à la lecture de L'Enracinement.
Quant à l'intérêt de L'Enracinement, il est bien résumé par Albert Camus : « Il paraît impossible d'imaginer pour l'Europe une renaissance qui ne tienne pas compte des exigences que Simone Weil a définies. » Les éditions antérieures, parues chez Gallimard (coll. « Idées », « Folio-Essais », « Quarto ») ont toutes repris le texte paru en 1949 (dans la coll. « Espoir »). La présente édition se distingue par plusieurs traits.
D'abord, elle reproduit scrupuleusement le manuscrit de Simone Weil, qui se présente comme un texte suivi, sans les titres et les sous-titres ajoutés par les premiers éditeurs. La présente édition montre que L'Enracinement, contrairement à une thèse répandue, est un texte achevé.
Enfin, l'appareil critique met en évidence la dimension politique de l'essai, intérêt dont on a pu douter lors de sa parution, en 1949. C'est sur ce dernier point que se joue l'originalité du volume, qui devrait inaugurer une lecture nouvelle d'une oeuvre trop recouverte, depuis plus de soixante ans, par des commentaires qui ont cru y voir l'expression d'une pensée « réactionnaire », résolument « antimoderne ».
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Ce recueil de textes de Simone Weil, écrits entre 1936 et 1938, témoigne de son expérience de la guerre d'Espagne. Simone Weil, l'Espagnole, n'a pas hésité à se rendre à Barcelone pour soutenir, au risque de sa vie, la cause d'un peuple pour lequel elle avait une affection sincère. L'Espagne fut la terre qui vit s'affirmer la force de caractère d'une femme prête à mourir pour ses convictions, elle fut malheureusement aussi le lieu où Simone Weil découvrit les affres de la guerre civile, les dérives des mouvements révolutionnaires, la médiocrité des hommes lorsqu'ils se confrontent au pouvoir.
Dans le journal de son expérience du front, au-delà de son caractère historique, un style lapidaire laisse entendre une littérature qui se place sur la brèche. Les textes qui suivent le Journal d'Espagne donnent quant à eux un certain écho à la désillusion de Simone Weil tant face à la lâcheté politique qu'à l'inhumanité de ses camarades. Ce recueil se termine sur un article plus théorique, Ne recommençons pas la guerre de Troie, qui souligne le danger de l'utilisation de termes brumeux, d'entités vides : démocratie, capitalisme, communisme, liberté, etc.
Les mots n'ont pas de contenu lorsqu'ils fourvoient les peuples et les précipitent dans le sang et dans la haine. Elle rejette catégoriquement les discours abstraits qui mettent en ordre de marche. Simone Weil y oppose une volonté de déconstruire les mécaniques du pouvoir et de son corollaire, le prestige du pouvoir. En ces textes, s'exprime toute la singularité de son humanité, faite d'intransigeance et de cohérence, de raison et de nuances, qui se place invariablement du côté des classes opprimées.
Ce recueil contient les textes : - Journal d'Espagne - Fragment de 1936 (" Que se passe-t-il en Espagne ? ") - Lettre à Georges Bernanos - Réflexions pour déplaire - Faut-il graisser les godillots ? - La politique de neutralité et l'assistance mutuelle - Non-intervention généralisée - Ne recommençons pas la guerre de Troie.