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Rainer Maria Rilke
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«Les Lettres à un jeune poète sont tout autant des lettres écrites par un jeune poète - Rilke a vingt-sept ans lorsqu'il répond pour la première fois, trente-deux ans lorsqu'il écrit la dernière lettre publiée - à un jeune homme dont la figure précise reste dans l'ombre de sorte qu'il devient, pour ainsi dire, l'éponyme, moins d'un âge, que d'une période de la vie, définie par un type de dilemmes. La force de ces lettres et leur très vaste lectorat tient d'abord à ceci que ce qu'on lit dans les réponses de Rilke prend un tour quasi universel en même temps qu'il y a suffisamment d'indications particulières pour ancrer la personne de Franz Kappus dans une réalité individuelle. C'est que ce dernier traverse ce moment inévitable, mais irréductiblement singulier dans l'expérience, au cours duquel chacun s'efforce de passer vers le monde adulte et de parvenir à être enfin vraiment soi-même:Ne vous laissez pas troubler dans votre solitude par le fait que quelque chose en vous cherche à s'en évader. C'est précisément ce désir qui, pourvu que vous en tiriez parti calmement, à la façon d'un outil, et sans vous laisser dominer par lui, peut vous aider à étendre votre solitude à de vastes domaines [...]. Mais l'apprentissage est toujours une période longue et close... Par la suite, Kappus a voulu, avec beaucoup de justesse et d'exactitude dans la reconnaissance, rendre hommage à celui qui, à ce moment-là, lui a permis d'accomplir ce passage.» Marc B. de Launay.
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Lorsqu'il s'installe à Paris en 1905 pour occuper le poste de secrétaire particulier d'Auguste Rodin, Rainer Maria Rilke est encore bien loin d'imaginer combien cette ville, ce pays, sa culture et sa langue imprégneront son oeuvre. Lecteur de Baudelaire, Balzac, Verlaine, et traducteur, entre autres, de Mallarmé et Louise Labbé, Rilke ne manquera pas d'écrire (entre 1922 et 1926) plus de quatre cents poèmes en français, parmi lesquels cet ensemble intitulé Fenêtres, qui ne paraîtra qu'au lendemain de sa mort. Et quel choix plus profond que cet objet à première vue banal, mais qui s'avère ouverture et passage entre dehors et dedans (et inversement), invitation à la lumière et à la nuit, lieu d'attente et d'espoir, seuil du songe, de la méditation, de la contemplation. Un espace idéal qui ne pouvait pas ne pas être l'une des sources de l'écriture de Rainer Maria Rilke.
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Marina Tsvétaïéva, Rainer Maria Rilke
lu par Noémie Lvovsky; Micha Lescot- Des Femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 21 Mars 2019
- 3328140023886
C'est par Boris Pasternak, alors au début de sa carrière d'écrivain, que Marina Tsvétaïeva entre en correspondance avec celui qui incarne la poésie, le grand Rainer Maria Rilke. « Poétesse-née », d'après les mots de Pasternak, elle séduit Rilke et leurs échanges deviennent très vite aussi amoureux que poétiques. Leur correspondance ne durera que quatre petits mois, entre mai et septembre 1926. Elle s'arrête brutalement, avec la maladie de Rilke et sa mort le 29 décembre 1926, sans qu'ils n'aient pu jamais se rencontrer. Cette passion épistolaire et éthérée est une histoire d'amour comme on les aime, triste et belle.
« Rainer, le soir tombe, je t'aime. Un train hurle. Les trains sont des loups, les loups c'est la Russie. Pas un train, non - c'est toute la Russie qui hurle après toi. Rainer, ne sois pas fâché contre moi, fâché ou pas, cette nuit je couche avec toi. Une fissure dans l'obscurité, parce qu'il y a des étoiles, je ferme : la fenêtre. (Quand je pense à toi et moi je pense fenêtre, pas lit.) Les yeux grands ouverts, car dehors il fait encore plus noir que dedans. Le lit est un bateau, nous partons en voyage. »
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