Un texte poignant qui rompt le tabou et le silence pour dépeindre la complexité de l'expérience de l'avortement.

Pour l'avortement, comme pour tant d'autres sujets, le patriarcat nous interdit la complexité.Pauline Harmange nous livre iciun essai intime et documenté autour de son expérience de l'IVG, soumise à la loi du silence. Alors que la liberté d'avorter est entrée dans la Constitution en France, l'autrice trace les émotions, les réflexions et les contradictions qui peuvent nous habiter quand on est féministe et confronté·e dans sa chair à l'avortement. De là découle une vision politique : redonner du pouvoir à tous nos vécus pour mieux transformer la société.

« Un pamphlet jubilatoire qui se lit d'un trait ».
Libération.

Et si les femmes avaient de bonnes raisons de détester les hommes ?
Et si la colère à l'égard des hommes était en réalité un chemin joyeux et émancipateur dès lors qu'on la laisse s'exprimer ?
Dans ce court essai, Pauline Harmange défend la misandrie comme une manière de faire place à la sororité et à des relations bienveillantes et exigeantes. Un livre féministe et iconoclaste à mettre entre toutes (oui, toutes !) les mains.

Anaïs est à la dérive. Certains la disent éteinte. D'autres, sans ambition. Les plus cléments parlent de quelqu'un qui ne sourit plus. Quand elle perd successivement son emploi et l'homme qu'elle aimait, elle décide de partir à Limoges, dont on lui a vanté la grisaille, et d'en finir. Au fil de ses errances, d'un hôtel de luxe au petit appartement loué par une vieille Italienne qui a certes perdu la vue, mais pas le goût de la vie, la jeune femme va découvrir non pas l'art de panser ses blessures, mais celui de vivre avec ces fêlures qui font de nous des êtres imparfaits et pourtant si uniques.

Ce premier roman est un régal de finesse, un regard juste sur la cruauté de la vie, et émouvant sur la tristesse vaincue. Gilles Chenaille, Marie Claire. Lire la suite Fermer