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Martin Straub
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Les invisibles vol.1 : visages de l'endométriose
Martin Straub, Anaïs Morisset desmond, Véronique Olmi
- Ampelos
- 7 Mars 2022
- 9782356182142
Errances médicales, erreurs de diagnostics, remise en question de la parole des femmes, violences gynécologiques physiques et psychologiques, incompréhension du corps familial, enseignant et professionnel, soixante-quatre femmes témoignent de leur quotidien avec l'endométriose et l'adénomyose, maladies chroniques inflammatoires qui affaiblissent le système immunitaire.
Loin des statistiques, la parole se libère grâce à ce projet ambitieux, une série photographique qui montre des femmes sans artifices à travers des portraits, des natures mortes et des témoignages bouleversants de sincérité.
Ce livre est la continuité logique de l'exposition indépendante immersive « Les Invisibles » menée par la collagiste Anaïs Morisset Desmond (aka Ut Barley) et le photographe Martin Straub.
C'est notre mère, notre copine, notre femme, notre collègue, notre voisine, la femme que nous croisons dans la rue... C'est pour toutes ces femmes et leurs proches qu'il est nécessaire de démystifier les préjugés autour de cette maladie et donc de les écouter... La banalisation de la douleur des femmes est encore trop étouffée !
Rendons visible l'invisible !
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Les invisibles vol.2 : chroniques de l'endométriose
Martin Straub, Anaïs Morisset desmond
- Ampelos
- 7 Mars 2022
- 9782356182159
Suite directe du premier volume Les Invisibles, visages de l'endométriose, les chroniques reprennent les soixante-quatre témoignages de ces femmes vivant avec la maladie. Lisons-les, écoutons-les, voici leurs voix...
« J'ai l'impression d'avoir le corps de quelqu'un de soixante-dix ans ! Au niveau des douleurs, enfin de la digestion, c'est un peu comme si j'avais un petit monstre du Loch Ness qui passe dans mon corps quand je digère. Enfin, c'est ce que je ressens et c'est ce que j'ai dit au médecin. J'ai la sensation d'être pourrie de l'intérieur, que tous mes organes sont pourris. » « J'ai vu plusieurs gynécologues : autant il y en a qui étaient au courant de ce qu'était l'endométriose, d'autres pas du tout. J'ai vu beaucoup de spécialistes qui m'ont dit que c'était du cinéma, que j'exagérais les douleurs, qu'une femme vu qu'elle pouvait accoucher, elle pouvait supporter les règles. » « Si je devais donner un mot à l'endométriose, je dirais que c'est un cancer qui n'en n'est finalement pas un, mais qui fait autant de dégât. C'est-à-dire qu'on ne le voit pas, mais on le sent à l'intérieur. » C'est notre mère, notre soeur, notre copine, notre femme, notre collègue, notre voisine, la femme que nous croisons dans la rue...
L'endométriose et l'adénomyose nous concernent tous.
Ensemble, rendons visible l'invisible !