Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Madame de Sévigné
-
«Je vous écris tous les jours...» : Premières lettres à sa fille
Madame de Sévigné
- Folio
- 5 Mars 2009
- 9782070379576
«Je vous embrasse, ma chère bonne. Si vous pouvez, aimez-moi toujours, puisque c'est la seule chose que je souhaite en ce monde pour la tranquillité de mon âme. Je souhaite bien d'autres choses pour vous. Enfin tout tourne ou sur vous, ou de vous, ou pour vous, ou par vous.» (23 mars 1671) Pendant près d'un demi-siècle, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), a écrit des centaines de lettres à ses amis et à son entourage, mais surtout à sa fille après son mariage avec M. de Grignan en 1669. Publiée au XVIII? siècle, cette correspondance privée sera unanimement célébrée et servira de modèle à des générations.
-
L'année 1671 marque pour Mme de Sévigné le début de l'échange avec sa fille, partie s'installer en Provence. Dans ce journal d'une année, on ne lit pas seulement l'amour maternel : la mélancolie le dispute à un humour parfois féroce. Son ton mêle pudeur et impudeur, plaintes et gaillardises - ce qu'elle nomme son « libertinage de plume ». Virtuose de la langue, elle allie le noble et le vulgaire, le subtil et le concret. Rares sont les textes du XVIIe siècle qui nous permettent d'effectuer une telle plongée au coeur de la sphère intime, associant les soucis du quotidien et le questionnement spirituel, les états d'âme et les états des lieux, les réalités du temps et les chimères de l'imaginaire. Lectrice infatigable, raffinée sans préciosité, savante sans pédanterie, Mme de Sévigné se montre ici d'une liberté de ton unique.
-
Correspondance Tome 1 ; mars 1646 - juillet 1675
Madame de Sévigné
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 1 Février 1973
- 9782070105243
«On ne peut contester à Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), le titre de plus célèbre épistolière de France. Ses lettres écrites d'un ton libre et d'un style inventif nous introduisent dans sa familiarité et dans celle de son siècle. Si les lettres à sa fille, Mme de Grignan, nous la montrent mère passionnément attentive, on ne peut négliger le rôle qu'elle joue de témoin, souvent spirituel et amusé - mais aussi depuis l'affaire Fouquet, parfois inquiet et réprobateur -, des petits et grands événements du règne de Louis XIV.» Jacques Prévot.
-
Lettres à sa fille
Madame de Sévigné
- Des Femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 29 Décembre 2003
- 3328140020083
Madame de Sévigné relate à sa fille les événements quotidiens de sa vie, de la cour, tout ce qui lui semble de nature à l'intéresser, la distraire, la faire rire. Mais elle souffre aussi de la séparation d'avec celle qu'elle nomme « l'objet aimé ». Ainsi, cette correspondance est-elle le prétexte de récits variés, gais ou mélancoliques, qui, avec sensibilité, expriment l'amour, le regret de l'absence, le manque. C'est aussi, incisif et vivant, le point de vue sur son époque d'une femme brillante, introduite dans les plus hautes sphères littéraires et politiques de son temps.
« Ce texte révèle des sentiments que je connais, tout simplement parce que j'ai une fille. Il y a des douleurs, des passions, des bonheurs qui sont miens. La passion qui dévore Madame de Sévigné est un pays dans lequel je vis volontiers. Je pense qu'elle est amoureuse de sa fille et qu'elle est beaucoup plus « sexuelle » que moi avec son enfant. » J.G