Années 1920. Rachel, qui grandit dans une fermette de Pennsylvanie, sait déjà que plus tard, elle écrira pour raconter la beauté de la nature qui l'entoure. Inscrite à l'université grâce aux sacrifices de ses parents, elle se découvre une passion pour la biologie, mais elle devra lutter afin de se faire une place en tant que scientifique dans un monde d'hommes. Devenue autrice à succès, Rachel décide d'utiliser sa notoriété pour dénoncer, dans son essai Printemps silencieux, les ravages du DDT - un pesticide qui met en péril toutes les vies. Les mots, pense-t-elle, ont parfois le pouvoir de changer le monde.
En octobre 2022 aura lieu la Coupe du monde de rugby féminin. L'équipe de France qui participera à cette compétition est l'héritière d'une lignée de "combattantes" qui, depuis les années 1930, ont lutté pour pouvoir pratiquer ce sport, organiser des équipes et des compétitions, obtenir des terrains et des vestiaires. Les préjugés, la domination masculine et le regard de la société n'ont pas facilité leur tâche. Mais aujourd'hui le rugby est considéré comme un sport qui permet l'émancipation des filles, et il est devenu très populaire chez elles. Vive les nouvelles combattantes !
À la fin des années 1950, Rachel Carson se concentra sur la protection de l'environnement et sur les problèmes causés par les biocides de synthèse. Ceci la conduisit à publier «Silent Spring» («Printemps silencieux») en 1962 qui déclencha un renversement dans la politique nationale envers les biocides - conduisant à une interdiction nationale du DDT et d'autres pesticides. Le mouvement populaire que le livre inspira conduisit à la création de l'Environmental Protection Agency. Carson reçut à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté. Un prix international décerné aux défenseurs de l'environnement porte son nom, le Prix Rachel Carson, décerné depuis 1991.