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Des Femmes
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Passionnée par l'Asie, Irène Frain se fait ici enquêtrice autant que romancière. Inspiré d'une histoire vraie, ce texte révèle la quête de Joseph Francis Rock, un explorateur de génie. Dans les années 1920, parcourant la Chine et le Tibet, il est à la recherche d'une légendaire tribu matriarcale, ultime vestige du peuple des Amazones, vivant au seuil d'une montagne plus haute que l'Everest. La découverte du Royaume des femmes deviendra pour Rock une véritable obsession.
« On me demande pourquoi j'habite la Montagne de Jade Je ris alors sans répondre Le coeur naturellement en paix Les fleurs de pêcher s'éloignent ainsi au fil de l'eau Il est un autre ciel, une autre terre que parmi les hommes. » I.F.
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« Je donnerais tous les jours qui me restent à vivre, pour retrouver, rien qu'une seconde, cette joie entière, ce sentiment d'harmonie que je connaissais dans la maison sans homme, où j'avais appris à vivre. » I.S.
Aux premières pages d'un livre de vie, le souvenir des bonheurs premiers, simples, évidents comme la jouissance, réels comme ces parfums de glycine, de phlox, de seringas, de roses pourpres, dans la chaude torpeur de l'été, dans la fraîcheur des chambres aux volets clos, « miroitantes, enrichies d'un fouillis de bibelots », bonheurs rêvés peut-être et toujours déjà-là.
Trois femmes, « cotonnade, tulle, voile, blanches, lilas, vert pâle, rose pâle, et des chapeaux de paille rousse, qui battent au-dessus de leurs yeux comme des ailes », et trois petites filles, Emma, Anna et Virginia, et je narratrice « regardent leurs mères ». Le temps a passé, dorant les couleurs douces de ce bonheur, aujourd'hui perdu, et les petites filles devenues femmes à leur tour se souviennent.
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S'inaugurant comme un classique roman d'amour à Venise : un voyage de noces, la passion des corps, la découverte des lieux, le quatrième roman d'Irène Schavelzon nous conduit de couloir en couloir, de la maison jusqu'à la pièce, de la pièce jusqu'au réduit. Dédales, extérieurs ou organiques, pour échapper à cette annexion réciproque, à cette dépendance possessive.
Seuls viennent troubler cette ordonnance macabre les souvenirs vivants de la première maison - décrite dans les précédents livres - maison de l'enfance, heureuse. Juchée sur le mur d'enceinte, la petite fille n'est alors ni dedans, ni dehors.
Mais rien - et pas même ces images récurrentes - ne pourra freiner cet inéluctable processus de réclusion forcée, infime, externe-interne. Les mots sont recueillis, empilés, entassés jusqu'au moment final du rejet, de la destruction - de l'autre et de soi - de la déjection.
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« Une femme ne sort pas de sa chambre.
Est-elle malade ?
S'est-elle, de sa propre volonté, isolée ?
Dans cet univers clos, le réel et l'imaginaire ne cessent de s'entrecroiser.
En ses rêves, elle se voit revivre la Passion du Christ.
Prise dans le vertige de son propre être et de tout ce qui l'entoure, menacée par la nuit, elle se recherche dans le passé le plus reculé et dans un présent où elle se sent étrangère.
L'écriture est pour elle l'arme de son combat. Et ce combat, c'est celui que livre la vie contre la mort. » I.S.
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Un texte de retour à l'enfance, renvoyant aux images, aux fantasmes du corps féminin. Les mots qui y circulent, s'y rencontrent, se trament comme une partition musicale. Les sons donnent à ce texte son rythme tournoyant, son souffle et ses silences.
Une enfant, petite fille multiple et errante arpente la maison - lieu à peine ceint de murs tant sont labyrinthiques les étages, les niveaux, les enfilades de salons... - à la recherche de LA CHAMBRE - pôle et espace de sa quête et de tous ses désirs. Parcours de l'amour, faits, refaits, défaits, silencieux, tout parfumés d'odeurs anciennes, traversés de ces silences de jardins surchauffés aux heures de midi.
Pas un instant elle ne se perd. LA CHAMBRE, proche et lointaine, est celle de la mère à laquelle s'adresse un texte-dans-le-texte, imprimé en capitales, et qui espace et rythme les errances de l'enfant.