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Irene
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La terreur féministe : petit éloge du féminisme extrémiste
Irene
- Points
- Points Feministe
- 23 Septembre 2022
- 9782757890349
« Le féminisme n'a jamais tué personne ». Cette phrase est brandie depuis des décennies par le discours féministe majoritaire. Comme si les féministes cherchaient à rassurer un patriarcat pétri d'angoisse, ou à appuyer l'idée - déjà bien répandue - qu'une femme ne peut pas faire peur, qu'une femme ne peut pas être dangereuse. Mais est-il vrai que le féminisme n'a jamais tué personne ? Elles s'appellent Maria, Noura, Judith, Diana, Christabel. Elles ont fait usage de la violence contre le patriarcat. Elles ont touché au grand tabou. Pour nourrir une réflexion sur la place de la violence dans la lutte contre le patriarcat, Irene nous raconte l'histoire de ces femmes violentes.
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Hilaria : récits intimes pour un féminisme révolutionnaire
Irene
- Divergences
- 29 Avril 2022
- 9791097088491
Le féminisme n'a jamais cessé d'insister sur l'importance du récit intime. Croisant histoires familiales, théories politiques et faits historiques, Irene tire ici de la vie d'Hilaria, son aïeule, des armes pour outiller les mouvements féministes contemporains. Hilaria est une femme du prolétariat basque, veuve, qui élève seule ses enfants. Le tragique et le chaos de leur existence dans les années 1930 n'auront jamais raison de leur joie de vivre et de leur soif de construire un monde désirable. Ils sont une inspiration pour notre temps, où les fascismes sont à nouveau aux portes du pouvoir en Europe. Puisque la démocratisation d'un féminisme réformiste et libéral ne nous sera d'aucun secours, c'est au féminisme d'Hilaria qu'il importe de revenir, un féminisme populaire qui se dit tout à la fois anarchiste, antifasciste, anticapitaliste et anticarcéral.
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Je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres
Irène Solà
- Seuil
- Cadre Vert
- 19 Août 2024
- 9782021553550
Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l'aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l'honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari. Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu'ils ne devraient pas. Ceux d'Àngela, qui n'a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d'un coeur entier a un coeur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d'observer. Ou d'autres encore.Après Je chante et la montagne danse, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique. De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l'oubli.Traduit du catalan par Edmond RaillardIrene Solà est une écrivaine, poétesse et artiste née en 1990 en Catalogne. Je chante et la montagne danse a obtenu quatre prix littéraires, dont le prix de Littérature de l'Union européenne en 2020, et a été traduit en vingt-sept langues. Je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres a reçu le prix Finestres 2023 de littérature en catalan.
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Écrit dans le feu de l'Histoire, Suite française dépeint presque en direct l'exode de juin 1940, qui brassa dans un désordre tragique des familles françaises de toute sorte, des plus huppées aux plus modestes. Avec bonheur, Irène Némirovsky traque les innombrables petites lâchetés et les fragiles élans de solidarité d'une population en déroute. Cocottes larguées par leur amant, grands bourgeois dégoûtés par la populace, blessés abandonnés dans des fermes engorgent les routes de France bombardées au hasard... Peu à peu l'ennemi prend possession d'un pays inerte et apeuré. Comme tant d'autres, le village de Bussy est alors contraint d'accueillir des troupes allemandes. Exacerbées par la présence de l'occupant, les tensions sociales et les frustrations des habitants se réveillent... Roman bouleversant, intimiste, implacable, dévoilant avec une extraordinaire lucidité l'âme de chaque Français pendant l'Occupation, enrichi de notes et de la correspondance d'Irène Némirovsky, Suite française ressuscite d'une plume brillante et intuitive un pan à vif de notre mémoire.
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Il faut que tout change pour que rien ne change.
C'est ce qu'Irene Vallejo, dans ces brèves chroniques, pointe avec son savoir de philologue, sa plume sans pareille et son ironie aimable.
Convoquant voix et mythes du passé, elle décrypte en virtuose notre époque : clientélisme, exhibitionnisme des réseaux sociaux, oisiveté, indignés, impunité, fragile démocratie, expérience du chagrin ou autres idées contagieuses, sans oublier les ingrédients du bonheur.
Elle questionne les tristesses et les espoirs qui peuplent notre quotidien, avec sa générosité et son désir de comprendre, et nous fait entrevoir cette permanence des choses comme des êtres qui engage notre avenir : les idées changent de peau pour continuer de palpiter : c'est l'art d'unir des univers, une tâche accomplie en coulisses, dans la pénombre.
La proximité des êtres humains, au-delà du temps qui passe, voilà ce à quoi ces instantanés situés mais intemporels nous invitent à réfléchir. La Bruyère appelait cela des Caractères. Irene Vallejo leur donne le nom d'Étincelles : il est, encore et toujours, nécessaire de souffler sur la flamme pour bien distinguer la misère et la grandeur du genre humain. -
Un ouvrage poétique sur la puissance de la nature dans les paysages grandioses des Pyrénées catalanes, entre légende et réalité.
Dans un village perché en haut des Pyrénées catalanes, la mémoire des drames familiaux, des persécutions et des exécutions de la guerre civile est encore vive. Mais rien, jamais, ne vient altérer la profonde beauté du paysage, terre propice à l'imagination, à la poésie, aux histoires transmises de génération en génération. Dans ce lieu hors du temps où la nature est reine, amitiés, mariages, deuils, naissances s'entrelacent au fil des saisons. -
Un jour d'août 1853, une goélette jette l'ancre dans un port californien. Son capitaine a réussi l'impensable : capturer la « Femme Solitaire », ultime représentante d'un peuple immémorial, abandonnée dix-huit ans plus tôt sur une île sauvage. Elle parle une langue énigmatique et irradie une joie extraordinaire.
Pris par sa grâce, le Dr Shaw, nouveau venu dans une ville déchirée, n'aura de cesse de la comprendre et d'élucider son histoire. Qui était la « Femme Solitaire » ?
L'oeuvre d'Irène Frain est riche d'une trentaine de romans et biographies salués par la critique et le public pour leur souffle narratif et leur documentation sans faille. Sorti de rien, Marie Curie prend un amant, La Fille à histoires ainsi qu'Un crime sans importance (prix Interallié, 2020) sont disponibles chez Points. -
Moi aussi : la nouvelle civilité sexuelle
Irène Théry
- Points
- Points Essais
- 12 Avril 2024
- 9791041414857
Chacun sait que le consentement est au coeur de MeToo, mais qu'est-ce que consentir à un acte sexuel ? Comment rendre enfin justice aux femmes sans céder à la tentation de voir en chaque homme un violeur en puissance ? Et comment penser la barrière sacrée des âges et des générations ?
Pour éclairer ces questions, cet essai revient sur le temps long de l'histoire, scandé par trois grandes révolutions : l'invention du rapt de séduction au XVIe siècle ; l'imposition d'un ordre matrimonial sécularisé en 1804 ; et, à partir des années 1970, la révolution de l'égalité de sexe, encore inachevée.
Mais ce livre est aussi un témoignage personnel. Par-delà ce que j'ai subi à l'âge de huit ans, je sais les risques qu'encourt toute femme qui ose prendre la parole. Je veux dire aussi les bonheurs qui l'attendent. Car MeToo ne porte pas seulement sur les violences. Il s'agit d'inventer aussi une nouvelle civilité sexuelle, portée par les valeurs de respect et d'émancipation. -
Une femme seule, chez elle et en plein jour, est agressée par un inconnu - peut-être un serial killer. Après ce drame qui a coûté la vie à sa soeur, Irène Frain reconstitue l'envers d'une banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. Un crime sans importance est un récit taillé comme du cristal, qui mêle l'intime et le social dans des pages tour à tour éblouissantes, drôles ou poignantes.
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Par l'entremise de micro-scènes, Passer l'été nous précipite au coeur d'un été caniculaire, alors que la sécheresse et les feux de forêts font rage. Au-delà du cadre qu'offre le jardin d'une maison familiale où l'on subit, dans l'impuissance et le repli, la brûlure de cette chaleur écrasante, c'est à un mouvement à l'oeuvre beaucoup plus vaste que l'on assiste, page après page, avec les mutations profondes et inquiétantes de notre environnement.
Du personnel au social, de l'intime à l'universel, Passer l'été est un texte pressant, dans lequel il n'est question ni d'imaginaire, ni de lyrisme ou d'onirisme, mais plutôt de la force du réel meurtri, par le prisme d'une poésie du dicible, quasi documentaire, à la fois poignante et percutante, pour ce qu'elle laisse entrevoir comme avenir proche.
À l'écoute du vivant, Irène Gayraud emploie le pronom « on », à la fois personnel et impersonnel, individuel et collectif, comme dans un récit-choral qui engloberait chacun·e d'entre nous, mais également, et surtout, les mondes animal et végétal parmi lesquels nous nous trouvons.
Écopoétique, au ton direct, parfois empreint d'une forme d'ironie, il se dégage de Passer l'été, au-delà de la beauté des fins tragiques, un sens critique affûté doublé d'une douloureuse lucidité. -
La soeur de la narratrice, née pendant la guerre, a disparu selon les dires de son père, rescapé de la Shoah. Qu'est-elle devenue ? Disparue à jamais ?
La narratrice se laisse peu à peu envahir par le dibbouk de cette soeur, cette âme d'un mort qui s'incarne dans le corps d'un vivant. Elle n'a de cesse, dès lors, de se lancer à la recherche de Mariette. -
Défaire la police
Elsa Dorlin, Serge Quadruppani, Jérôme Baschet, Matsuda, Guy Lerouge, Irene
- Divergences
- 24 Septembre 2021
- 9791097088408
« Faut-il en finir avec la police ? » La question se pose avec une nouvelle intensité depuis le mouvement mondial déclenché par la mort de George Floyd aux États-Unis.
Alors que les violences policières sont de plus en plus visibles, l'image du gardien de la paix et l'idée que la police serait un service public tendent à s'effriter. Il est maintenant entendu que l'institution policière est la garante d'un certain ordre, d'un certain régime de domination. Dans le contexte de défiance et de surenchère qui est le nôtre, il paraît moins pertinent de réfléchir à une énième réforme que de se demander comment résoudre nos conflits sans elle, comment la neutraliser, la priver de sa légitimité et de ses moyens.
Défaire la police examine ces questions épineuses à partir des expériences, des problèmes et des débats qu'elles ont suscités avec des contributions d'Elsa Dorlin, Jérôme Baschet, Serge Quadruppani, le Collectif Matsuda, Irene et Guy Lerouge.
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Choix de 35 fables. Première édition destinée à l'étude en classe, pour les 6e. Le Loup et l'Agneau, Le Corbeau et le Renard, Le Lion et la Souris... Qui sait aujourd'hui que c'est une femme, une certaine Marie, traditionnellement appelée Marie de France, qui la première écrivit ces fables en français au XIIe siècle? Ses petites scènes en vers sont un chef-d'oeuvre d'humour et de finesse.
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« Un rêve de livre vous habite et vous suit partout, mais il vit sa vie et vous la vôtre. Un jour vous le tenez, le suivant, il n'est plus là. Cette folie, d'avoir voulu défier la réalité avec pour toute arme une pauvre épée de papier ! ».
Attentive aux questions de ses lecteurs, Irène Frain réfléchit sur sa pratique depuis des années. En animant des ateliers d'écriture, elle a découvert qu'elle ne pouvait pas donner de conseils aux apprentis écrivains sans leur apprendre comment apprivoiser les peurs qui précèdent nécessairement tout acte créatif.
À leurs blocages, les manuels de « trucs et ficelles » ne répondent pas, alors qu'il est des chemins pour retrouver la créativité spontanée et l'imagination qui nous habitaient pendant notre enfance.
Plutôt que de livrer de mythiques « secrets d'écriture », Irène Frain a préféré partager son expérience au fil de récits où elle se remémore la naissance de son propre désir d'écrire. Elle illustre son propos d'exemples concrets et de références littéraires universelles. D'où un livre au ton unique, drôle, incisif, accessible, qui invite tous ceux qui aiment lire à vivre enfin l'inégalable aventure de l'écriture. -
Les naufragés de l'île Tromelin
Irène Frain
- J'ai Lu
- Les Grands Romans J'ai Lu
- 4 Novembre 2020
- 9782290233351
L'île est le sommet émergé d'un vieux volcan sous-marin. Il s'est éteint il y a des millénaires. La lave a bouché l'orifice de sa cheminée. Comme il se trouvait à fleur d'eau, les coraux l'ont vite colonisé.En 1761, un navire français transportant une cargaison clandestine d'esclaves s'échoue sur une île perdue de l'océan Indien. Blancs et Noirs devront cohabiter pour survivre jusqu'au départ, sur un bateau de fortune, de l'équipage blanc, jurant de revenir. Quinze ans plus tard, il ne reste que huit survivants. Que s'est-il passé sur l'île ? Pourquoi la France les a-t-elle abandonnés ? Comment cet épisode a-t-il ébranlé les consciences au point de déclencher le combat des Lumières pour l'abolition de l'esclavage ?Ce livre est fondé sur des faits réels historiques mis à jour par Max Guérout.
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Voyages en kaléidoscope paraît en 1919, dans le bouillonnement des avant-gardes de l'entre-deux-guerres.
On y découvre Joël Joze : déchiré entre deux femmes, Grace et Vera, il est l'inventeur d'un kaléidoscope spécial, mystérieux appareil offrant l'accès au « SENS CACHÉ de toutes choses».
De ce fait, c'est un livre double : collage surréaliste de vers libres et d'échanges épistolaires, drame amoureux dynamité à coups d'expérimentations cubistes et dada.
C'est aussi un roman à clefs, véritable traité hermétique gardant dans ses profondeurs, à portée du lecteur initié, les trésors des traditions alchimiques et kabbalistiques les plus secrètes.
Roman loué par Aragon, l'alchimiste Fulcanelli et ses disciples, on raconte qu'on faillit le détruire dans les flammes pour en dissimuler les secrets. -
Simone Veil, je vous écris
Irène Cohen-Janca, Violette Vaïsse
- La Joie De Lire
- Encrage
- 22 Septembre 2022
- 9782889086061
Au décès de Simone Veil, Mona voit des larmes sur les joues de Tita, sa grandmère. Quand Mona lui demande si elle l'a connu personnellement, Tita lui dit que non. Mais l'adolescente doute. Elle décide d'en savoir plus sur la jeunesse de Simone Veil et de lui rendre hommage avec une lettre. Elle découvre un autre visage de la femme politique disparue : celui d'une jeune fille impatiente, qui tient tête à son entourage, et avec qui elle aurait pu être amie. Mona suit Simone sous le soleil de Nice, des camps à la Libération, jusqu'au droit à l'avortement. Peut-être percera-t-elle le secret de sa grand-mère.... Avec une sensibilité accentuée par l'expressivité du trait de Violette Vaïsse, Irène CohenJanca sous-tend le récit de la biographie de Simone Veil d'une quête identitaire inédite.
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Le féminisme libertaire : Des apports pour une société radicalement féministe
Irène Pereira
- Le Cavalier Bleu
- Convergences
- 16 Mai 2024
- 9791031806754
Que peut apporter l'anarchisme au féminisme ? Le féminisme à l'anarchisme ? En posant cette double interrogation, le féminisme libertaire dévoile les angles morts de ces mouvements et permet d'approfondir leurs questionnements. Clairement distinct d'une acception purement libertarienne, il affirme l'existence de systèmes d'oppression et, en réponse, la possibilité d'une capacité auto-émancipatrice.
Véritable enquête philosophique que l'autrice confronte à des éléments historiques, cet ouvrage invite à penser une société radicalement féministe et anti-capitaliste, sans intervention de l'État et à la liberté individuelle étendue. Pour utopique qu'il paraisse, le féminisme libertaire peut nourrir les réflexions actuelles et infuser notre monde. -
Non c'est non ; petit manuel d'autodéfense à l'usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire
Irene Zeilinger
- La Decouverte
- Poche Essais
- 31 Mai 2018
- 9782348036255
En tant que femmes, nous sommes tous les jours les cibles d'interpellations, de harcèlement, d'agressions verbales, physiques ou sexuelles plus ou moins graves, plus ou moins violentes, au travail, dans l'espace public et privé. Souvent nous ne savons pas comment réagir, comment dire non, et comment faire comprendre que, lorsque nous disons non, c'est non.
L'autodéfense pour femmes - qui n'a rien à voir avec du kung-fu -, ce sont tous les petits et grands moyens de se sentir plus fortes, plus sûres de soi et plus aptes à se protéger et à se défendre dans toutes les situations de la vie quotidienne, que ce soit au niveau mental, émotionnel, verbal ou, en dernier recours, physique.
Comment reconnaître et prévenir une situation d'agression ? Comment réagir efficacement, savoir se protéger et éviter la violence ? Ce guide pratique propose une série d'astuces simples et faciles pour poser ses limites et se sortir de situations difficiles : identifier le type d'agression et la psychologie de l'agresseur, utiliser et gérer ses émotions, prévenir la violence par la défense verbale et la désescalade du conflit, mobiliser des tactiques de diversion et de fuite, faire jouer la solidarité, savoir où frapper pour faire mal...
Contre tous les stéréotypes qui interdisent habituellement aux femmes de prendre leur sécurité en main, il faut apprendre à dire non et oser se défendre.
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«Anne, brusquement, crie : - Mais laissez-moi, pourquoi est-ce que vous me tourmentez ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Vous m'avez abandonnée toute ma vie... Quand on a un enfant, on le garde, on l'élève... Éliane hausse tristement les épaules. - Vous n'aviez qu'à travailler, et, alors, je vous aurais aimée et respectée... Mais maintenant, ce serait trop commode... Laissez-moi faire ma vie comme je veux, vous entendez ?...» Dans ce récit cruel - conçu pour le grand écran -, Irène Némirovsky traite d'une plume cinématographique l'un de ses thèmes les plus récurrents : le rapport mère-fille.
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Irène Némirovsky, morte à Auschwitz en 1942, est l'auteur d'une oeuvre étonnante qui fait d'elle un des plus grands écrivains de l'entre-deux-guerres. À la croisée des cultures juive, française et slave, cette romancière ne cesse de surprendre par sa modernité. Comme la plupart de ses romans, Les Chiens et les Loups (1940) n'est pas étranger à son histoire personnelle. La douleur de l'exil (issue de la haute bourgeoisie, Irène Némirovsky fuit Kiev et la révolution d'Octobre avec sa famille avant de trouver refuge en France), le poids de la société et la fatalité du destin sont au centre de ce roman qui évoque l'amour insensé de deux jeunes gens, Ada, une artiste révoltée, et Harry, un riche banquier, les deux facettes d'une même personne. Tragiquement attirés l'un vers l'autre, rien ne peut les réunir, si ce n'est le sentiment de leur propre perte. Empreint de mélancolie, Les Chiens et les Loups est un texte bouleversant sur l'enfance et l'innocence perdues, un chef-d'oeuvre de la littérature, à découvrir ou à redécouvrir.
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« Rien n'est plus amer que de voir de surhumains efforts donner si peu de bonheur. Il ne reste qu'une consolation possible : se dire qu'il n'y a pas de bonheur. »
Paru pour la première fois en 1938, ce roman aux ressorts stendhaliens raconte l'ascension sociale puis la chute d'un jeune ambitieux, Jean-Luc Daguerne, dont l'amour pour sa belle le mènera à sa perte. Sur cette trame éprouvée, Irène Némirovsky fait danser les mots avec humour et se joue brillamment des passions humaines et des cruautés du sort. Mais cette Proie doit pourtant beaucoup aux années 1930, à leur énergie tragique, à tous leurs espoirs brisés. C'est cette course folle vers le gouffre qui en fait sa modernité.
On redécouvre avec plaisir l'oeuvre d'Irène Némirovsky depuis la publication posthume de Suite française en 2004. Romancière très en vue du Paris des années 1930, Irène Némirovsky, née à Kiev en 1903, morte à Auschwitz, a été arrêtée le 13 juillet 1942 par la police française.
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En 1954, à l'occasion des 20 ans de la mort de Marie Curie, la revue Europe commande à sa fille Irène un article - resté confidentiel et jamais réédité jusqu'à aujourd'hui - dans lequel elle livre « souvenirs et impressions » sur sa mère.
Irène y aborde l'enseignement dont elle a bénéficié et qu'elle caractérise d'« un peu désordonné », l'importance qu'elle et sa mère accordent à la pratique des exercices physiques, aux excursions en montagne ou à la mer, à tout type de loisirs actifs. L'une et l'autre aiment la nature et la poésie, à laquelle son grand-père a initié Irène et que Marie avait acquis dans sa jeunesse.
Les années 1914-1918 sont un tournant majeur dans la vie de Marie Curie. Elle équipe des voitures radiologiques et forme des groupes d'infirmières à la pratique des appareils à rayons X. Irène, s'implique très tôt, à 17 ans, dans le travail entrepris par sa mère dont elle devient, avec le même caractère calme et réfléchi que son père, une collaboratrice privilégiée. Elle aura bientôt une place reconnue à l'Institut du Radium où elle entreprend ses propres recherches et rencontre Frédéric Joliot. Leurs travaux communs les mèneront jusqu'au Prix Nobel de chimie en 1935. Une découverte qui complète si bien celle de Pierre et Marie Curie.
Irène aborde enfin la personnalité de Marie, ses opinions religieuses et politiques. Leurs idées se rencontrent sur la science, le plaisir de la découverte, l'horreur de la guerre qu'elles ont vue de près. Mais, contrairement à sa fille, Marie a peu exprimé, en dehors de sa famille, ses opinions sur les injustices sociales, le gâchage des ressources naturelles ou les crédits militaires.
Un témoignage unique sur une fille et sa mère qui ont toutes les deux marqué l'histoire.
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Mon histoire avec ma mère est une histoire d'amour. Un amour à sens unique, le mien pour elle. Dès ma naissance, elle m'avait rejetée. Je m'inventais des mères de papier dans le silence du grenier. J'étais douée pour la survie. Elle avait un don inouï pour raconter, je suis devenue sa plus fervente écouteuse. Notre histoire est aussi celle de ma guerre pour conquérir son coeur. Et j'ai pu écrire ma vie.