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Gilles Van grasdorff
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Alexandra David-Néel est considérée comme la plus grande exploratrice du XXe siècle. Mais que sait-on de la femme, de l'épouse ? Et d'abord de l'enfant, écartelée entre un père tourangeau proscrit et une mère bruxelloise intransigeante et désabusée, se déchirant sur le destin de leur fille, indépendante et un peu trop fugueuse à leur goût ? Jeune fille éprise de liberté, elle s'imprégna de la pensée du géographe Élisée Reclus, grand voyageur, mais avant tout anarchiste, alors banni de France pour avoir pris part à la Commune. Rien d'étonnant alors si, libre-penseur et libertaire, Alexandra David-Néel s'associa à tous les combats, notamment pour la libération de la femme. Et à ce propos, quels furent ses véritables liens avec la franc-maçonnerie ? À peine revenue d'un premier voyage aux Indes, elle parcourut le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, où elle rencontra Philippe Néel, directeur des chemins de fer qu'elle épousa.Mais les dames de la théosophie étaient plus douées pour les voyages que pour les liens conjugaux ! Elle repartit pour le Tibet, franchissant l'Himalaya, dans la neige et à pied, afin de parvenir à la ville sainte et interdite de Lhassa. Mais s'y rendit-elle vraiment ? Gilles van Grasdorff dévoile les rapports houleux de l'exploratrice avec les missionnaires français d'Asie, avec le gouvernement britannique des Indes, qui la prenait pour une espionne au service de la France.
Année après année, de révélation en révélation, il déroule la vie intime d'Alexandra David-Néel, ses amitiés, ses amours féminines. Le portrait qu'il nous en dresse aujourd'hui est fascinant, éclairant de l'intérieur un siècle d'une vie passionnante et hors du commun. Or, dans toutes ses aventures, Alexandra David-Néel ne perdit jamais le goût de la sagesse, restant fermement attachée à la théosophie bouddhiste. Son dernier article, écrit à cent ans, fut consacré à son maître, le Bouddha.