La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de coeur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un « charmant petit monstre » qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.
« Ma Véronique, tout ça est bien excitant, New York très très beau. Je mène une vie de chien savant, je savoure le succès avec force whiskies, mais la ville est drôlement belle. Tu verras ça, c'est fou. Je ne peux pas te dire si je suis heureuse ou pas, je n'ai pas le temps de le savoir. » 1954. Après la publication de Bonjour tristesse, Françoise Sagan, dix-neuf ans, découvre le succès, le milieu littéraire et l'Amérique lors de la tournée mondiale organisée autour de son livre. À son amie chère, Véronique, elle écrit ses émois, ses voyages et ses rencontres à coups de lettres pétillantes et de télégrammes espiègles.L'écrivaine rédige ces missives avec la délicatesse, le ton lapidaire et l'autodérision qui signent son style. Elle.Un bonheur de lecture qui nous replonge dans toute une époque et révèle une facette très attachante du mythe. Version Femina.Ces lettres ont le charme intense des premières fois et des amitiés absolues. Page des libraires.PRÉFACE D'OLIVIA DE LAMBERTERIE.
Comme bien des femmes de sa génération, Fanny voyait des protecteurs dans ses amants, idée disparue depuis belle lurette. Châteaux, cours, collines, ciel bleu pâle, fin d'été, la Touraine déroulait ses charmes. « Que la France est belle, pensait Fanny, et que mon amour est beau... » Ludovic était derrière elle, l'avion sentait la bruyère, et le seringa, survolé d'assez près pour qu'on le respire. À un moment, Fanny fut envahie d'un désir si vif, dû à un souvenir si précis de Ludovic, qu'elle se tourna vers lui, et se détourna aussitôt, sans l'avoir même touché du bout des doigts. Cet empêchement, cette impossibilité, serait un des souvenirs les plus sensuels de sa vie amoureuse.
Les Quatre Coins du coeur est le dernier roman de Françoise Sagan. Subtil, résolument libre, empreint de son immense maîtrise, irrigué par sa passion des sentiments et de leur altérité. L'intelligence, le cocasse, cette élégance qui lui permet de passer sur les drames de manière si vive et si concise, tout se rencontre et nous permet de revisiter une vie de Sagan à laquelle rien ne manque dans ce roman inachevé, brut et bouleversant.
Paula, la quarantaine, est la maîtresse de Roger. Mais ce dernier veut préserver sa liberté. Elle succombe alors aux avances d'un jeune Américain. Comment passer sans souffrance du rang de " jeune femme au rang de femme jeune " ?
Elle est belle et sage, on lui prête pourtant toutes les folies. Il est impulsif et fantasque, sa réputation est pourtant celle d'un homme calme et patient.
Sybil et François forment un couple en vue dans le milieu du théâtre parisien. Il y a dix ans, ils se sont juré fidélité. Lorsqu'ils croisent le chemin de Mona Vogel, riche propriétaire du théâtre de l'Opéra, les étoiles s'alignent. Mona, qui a hérité de la fortune de son défunt mari, pourrait financer la pièce traduite par Sybil et qu'ils rêvent de monter ensemble depuis des mois.
Et si, pour cela, François doit répondre à quelques avances de la veuve, pourquoi pas ? Les deux amants sont sûrs de leur amour.
La trahison anéantira pourtant tout sur son passage.
Dans Le Miroir égaré, Françoise Sagan, au sommet de son art, décortique avec minutie la destruction d'un couple et l'anéantissement du sentiment amoureux dans un roman sublime et cruel.
Au cours d'un dîner, Lucile rencontre Antoine, jeune éditeur parisien. Leur complicité se transforme vite en une fougueuse passion. Or, Lucile vit avec Charles, quinquagénaire élégant et fortuné qui l'entoure d'un amour désintéressé. Malgré sa profonde affection pour lui, lorsque Antoine lui demande de choisir, elle décide de quitter Charles.
« Vous me reviendrez. Je n'ai qu'à attendre. » Charles n'en doute pas. Parce qu'il aime cette femme-enfant pour elle-même et non pour lui. Parce qu'il sait qu'un jour Antoine lui reprochera ses faiblesses et ses défauts. Parce qu'il sait aussi que l'amour sans argent ne fait pas le bonheur. Il entend déjà la « chamade », ce roulement de tambour qui annonce les défaites
En compagnie de son jeune amant Bertrand, Dominique, étudiante à la Sorbonne, connaît bien « la petite couleur mauve de l'ennui ». Tout change lorsque Bertrand lui présente son oncle Luc, séduisant quadragénaire à la réputation légère. Près de lui, Dominique se sent tout à coup gaie et drôle, étrangement vivante, et accepte de le suivre pour quinze jours de vacances à Cannes.
Que risque-t-elle ? S'attacher à cet homme frivole, un peu cynique, qui semble jouer avec elle ? Souffrir ensuite ? Et après ? Le plaisir, les rires, une complicité inattendue, cela ne vaut-il pas mieux que de s'ennuyer ? Tous les dangers guettent Dominique au bord de la Méditerranée. Elle ne sait pas encore comment on guérit d'un amour...
Deux ans après Bonjour tristesse, s'affirmait cette voix singulière, détachée, musicale, qui allait charmer et émouvoir deux générations de lecteurs.
Comme dans une conversation familière et intime, Françoise Sagan nous dresse en mosaïque les portraits des grand·e·s de son époque qu'elle a eu la chance de côtoyer : Billie Holiday, Orson Welles, Rudolf Noureev, Jean-Paul Sartre... Pulsions, émotions, passions, admirations composent la musique pudique et singulière de ses souvenirs.
Dix ans après avoir enregistré "Avec mon meilleur souvenir", le plus personnel et le plus accompli de ses livres, Françoise Sagan raconte dans "Derrière l'épaule" (Plon, 1998) cette expérience inédite : « Le studio donnait sur une cour, style Utrillo, où un enfant et un chat se succédaient. Contrairement aux prédictions pessimistes de l'ingénieur du son, je me débrouillai fort bien, ne bégayai pas et inscrivis ma voix sur un disque, comme une professionnelle, pendant trois jours... C'était l'été, je crois, et j'ai gardé un souvenir paresseux et réussi de ces trois jours. » « Qui n'a pas cru sa vie inutile sans celle de l'"autre"... qui n'a pas senti son corps tout entier se mettre en garde, la main droite allant flatter le changement de vitesse, la main gauche refermée sur le volant et les jambes allongées... qui n'a pas ressenti ce mélange de refus et de provocation, n'a jamais aimé la vitesse, n'a jamais aimé la vie - ou alors, peut-être, n'a jamais aimé personne. » F.S.
À bord du Narcissus, la croisière organisée en l'honneur de la diva Dorriaccie revêt des allures de drame amoureux. Des passions secrètes se tissent au sein de la cohorte de bourgeois réunis et rompent la tranquillité mondaine. Il y a Olga Lamouroux, starlette française, dernière protégée du cinéaste Simon Béjart ; la riche Edma Bautet-Lebrêche et son ennuyeux mari Armand ; Julien Peyrat, commissaire-priseur plein de charme ; le jeune Andréas Fayard, gigolo professionnel et enfin, Éric Lethuillier, à la tête d'un journal « de gauche », accompagné par sa timide épouse Clarisse. Sous l'emprise de son mari, cette dernière tente vainement de dissimuler sa fragilité sous un maquillage outrancier. Elle est « la femme fardée » qui intrigue autant qu'elle émeut. Alors qu'Éric s'affiche publiquement en compagnie d'Olga, Clarisse succombe à la passion adultère dans les bras de Julien. La tension monte et les poses mondaines, insuffisantes à dissimuler les sentiments abjects, deviennent aussi tristes que burlesques. Scandés par des airs d'opéra, les masques tombent les uns après les autres, faisant retentir une seule question : l'orgueil bourgeois laisse-t-il une chance à l'amour ?Dans La femme fardée, c'est le drame qui affleure à chacune des pages. Sans jamais éclater, la tension est palpable et ne connait pour unique catharsis que la musique, parfois lascive, souvent violente.
On y retrouve le ton enlevé et décapant de Françoise Sagan. Avec un regard amer sur les hautes sphères bourgeoises, elle offre une satire sociale au vitriol. C'est sous une lumière des plus incisives qu'on y lit les thématiques chères à l'auteur : celles de l'amour, du bonheur, et de la fragile désinvolture qui en ont fait sa gloire.
Durant la Seconde Guerre mondiale, quatre Parisiens, issus de la jeunesse dorée, fuient la capitale. À la suite d'un accident de voiture, ils doivent se réfugier chez des paysans. Le choc culturel entre les deux mondes est source de conflits impitoyables et irrésistibles.
Selon la définition classique, un aphorisme est une sentence énoncée en peu de mots, résumant l'essentiel d'une théorie, d'un principe, d'un système de valeurs, ou d'une pensée. En littérature, c'est avant tout une figure de style. En parcourant l'oeuvre de Françoise Sagan, on est à la fois stupéfait et enchanté de découvrir combien ces petites phrases sont nombreuses, que ce soit dans ses romans, son théâtre et ses nouvelles, aphorismes dont l'éclosion, au détour d'un paragraphe, explique certainement le si grand bonheur de lecture que nous procure encore cette styliste hors pair. Françoise Sagan égrenait-elle sciemment dans ses ouvrages ces formules au ciselage impeccable ? Ou bien ces aphorismes cachés étaient-ils tout simplement la marque d'une tournure de pensée naturellement douée de furlgurances ? Sur le thème de l'amour, de l'argent, du jeu, de la gloire, du bonheur ou de la mort, Denis Westhoff a recensé plus de 230 citations provenant des ouvrages de sa mère, Françoise Sagan, qui sont autant de traits d'esprit, de perceptions justes, drôles, toujours à propos, montrant, au-delà de son talent de plume qu'elle était non seulement une tête penseuse, mais une femme d'une modernité et d'une liberté hors du commun.
Lors de son hospitalisation après son accident de voiture de l'été 1957, Françoise Sagan reçut quotidiennement un succédané de la morphine, pendant trois mois. Après ces trois mois, elle dut passer quelques jours dans une clinique de désintoxication. Elle y écrivit ce journal.
« Si tout était à recommencer, je recommencerais bien sûr, en évitant quelques broutilles : les accidents de voiture, les séjours à l'hôpital, les chagrins d'amour. Mais je ne renie rien. » Sous forme d'une conversation à bâtons rompus, cet ouvrage rassemble des extraits des très nombreux entretiens que Françoise Sagan a donnés entre 1954 (date de la parution de Bonjour Tristesse) et 1992 dans une trentaine de journaux, avec des journalistes aussi différents que Philippe Bouvard, Serge July ou Josyane Savigneau. Le lecteur, sous le charme de cette conversation entre confidences et mots d'esprit y trouvera toujours un plaisir délicieux.
Le huis clos d'une passion, un duo-duel rendu plus complexe par le fait que chacun des protagonistes est un professionnel de la fiction : Edouard, l'auteur à succès, et Béatrice, l'actrice de boulevard. Une peinture extrordinairement précise du sentiment amoureux.
Gilles est un brillant journaliste parisien lorsqu'une dépression le surprend. Il décide de quitter le Paris cynique et rieur pour se reposer auprès de sa soeur dans le Limousin. C'est là-bas qu'il rencontre Nathalie Sylvener, une femme magnifique, entière, sincère qui tombe instantanément amoureuse de lui.
Elle quitte tout, emménage à Paris dans son petit appartement, se livre à lui sans retenue, sans cynisme et ne lui demande que d'en faire autant. Mais Gilles, qui croit lui aussi être amoureux, se rend compte que cette existence trop exclusive, trop passionnelle, l'ennuie. Nathalie l'avait pourtant prévenu, elle resterait avec lui jusqu'à ce qu'il lui demande de s'en aller.
Pour une fois dans un livre de Sagan, le personnage féminin est sans détours, sans mensonges, la femme d'une seule passion. Les dialogues sont purs, émouvants. Dans ce roman simple et complexe à la fois, on retrouve cette musique, ce phrasé, cette élégance des gens tristes, ce style enlevé, léger, joyeux et mélancolique si propres à Sagan.
Un roman sur l'amour absolu, l'amour unique, dont chacun rêve.
Un roman grave et lucide où Sagan explore les sentiments extrêmes et pousse ses personnages dans leurs plus secrets retranchements, avec l'acuité d'analyse d'une grande romancière.
Une vraie redécouverte, un vrai plaisir.
Un peu de soleil dans l'eau froide fut adapté au cinéma en 1971 par Jacques Deray et Françoise Sagan.
« Je n'ai jamais voulu écrire l'histoire de ma vie. D'abord parce qu'elle concerne, heureusement, beaucoup de gens vivants, et ensuite parce que ma mémoire est devenue complètement défaillante : il me manque cinq ans par-ci, cinq ans par-là, qui feraient croire à des secrets ou des cachotteries également inexistants. À y penser, les seuls jalons de ma chronologie seraient les dates de mes roman les seules bornes vérifiables, ponctuelles, et enfin presque sensibles de ma vie.
De plus, que l'on me croie ou pas, je n'ai jamais relu mes livres, sauf Dans un mois, dans un an, unique lecture traînant dans un avion. Je le trouvais pas mal, d'ailleurs. Mais depuis, rien. On me parle d'un personnage on me jette à la tête des prénoms, des scènes, des moralités bien lointaines. Ce n'est pas la qualité de mes oeuvres qui m'amène à cet autodédain, mais la conscience que de nombreux livres m'attendent encore sur quelque étagère, des inconnus que je n'aurai sûrement pas le temps de lire avant ma mort. Alors relire un livre de moi (moi qui en connais la fin, en plus), quel temps perdu ! ».
Cette autobiographie sensible, drôle et désabusée de Françoise Sagan prend la forme d'une liste de ses romans. Le paysage de son oeuvre l'entraîne dans une flânerie mélancolique entre « profils perdus », « chagrins de passage », « lits défaits » et « bleus à l'âme ». À travers ce regard jette « derrière l'épaule », c'est toute la vie de l'écrivaine qui resurgit : les années Saint-Germain-des-Prés, ses amours, ses maisons, ses voyages. Un texte immanquable pour tous les amoureux de Sagan.
Voici ici rassemblées, pour la première fois, 99 chroniques (dont certaines jamais publiées depuis leur parution originale) que Françoise Sagan a écrites entre 1954, date de la sortie et du succès mondial de Bonjour tristesse, et 2003, un peu avant sa disparition.
Dès 1954, Hélène Gordon-Lazareff, qui dirige alors le journal Elle, lui propose d'écrire des récits de voyage. Puis, L'Express l'envoie à Cuba, dans les salles obscures pour Hiroshima, mon amour d'Alain Resnais ou encore au procès de l'Algérienne Djamila Boupacha... Elle collabore ainsi avec de nombreux autres journaux : Femme, Le Nouveau Fémina, Playboy, L'Humanité, Globe, Vogue, Égoïste...
Avec ces textes piquants, érudits, généreux et engagés, François Sagan nous dévoile ses coups de coeur, ses indignations, ses admirations et ses amitiés. Dans ces Chroniques, le lecteur retrouvera les mots, la justesse et cette légèreté apparente qui révèlent l'intense acuité d'un de nos plus grands écrivains.
Denis Westhoff
Charles Sambrat n'aimait pas la guerre.
En mai 1942, il dirigeait tranquillement son usine dans le Dauphiné et meublait ses loisirs d'aventures faciles.
Jérôme, son ami, son complice, son contraire, luttait contre les nazis, organisait des filières d'évasion. Son arrivée à l'improviste, en compagnie d'Alice, belle et dévorée d'angoisse, va jeter Charles dans une autre vie. Il lui faudra conquérir Alice qui a provoqué chez lui un amour total, la protéger lorsqu'elle devra prendre les plus grands risques dans le réseau que dirige Jérôme et l'arracher à la jalousie et à la fureur de son ami.
C'est dans la tragédie de la guerre une comédie à trois personnages - trois portraits inoubliables - où Françoise Sagan met à l'amour un A majuscule tout en sachant que le petit 'h' de l'histoire détermine tout.
Dix-neuf récits avec pour thème la rupture. Le bonheur apparent des gens comblés est gratté, dénudé et la solitude des êtres est dévoilée.
Peut-on s'approprier l'objet de son amour, l'emprisonner, le tenir à sa merci ?
Vincent étouffe depuis des années auprès de sa femme Laurence, grande bourgeoise fortunée, intelligente sans esprit, belle sans charme, passionnée sans tendresse. Lui est musicien sans ambition mais non sans talent. Seule sa faiblesse lui permet de supporter sa captivité. Mais un jour, sous ses doigts de pianiste, naît une mélodie qui le rend riche et célèbre dans le monde entier. Libre ? Pas pour longtemps, car la geôlière ne lâche pas sa proie
Josée a épousé Alan, un peintre américain, qu'elle croyait « bien tranquille ». Mais l'oisiveté cède le pas à la manipulation mentale, quand Alan laisse dériver ses fantasmes jusqu'à l'aveuglement, et que la jalousie devient le filtre de son amour. Épuisée et amère, Josée fuit la Floride pour retrouver Paris et son ancienne liberté. Elle est en proie à des sentiments contraires, où l'attachement et la lassitude tiennent la première place.
Ce roman de Françoise Sagan oscille entre le ton désinvolte qui a fait son succès, et l'épaisseur de personnages hésitants, la lecture de ce texte rend perceptible toutes les micro-modulations de ces sentiments amoureux.
L'accident se produit de nuit, sur une route côtière de Santa Monica. Sans raison apparente, un jeune homme se jette sous les roues de la Jaguar de Dorothy Seymour, scénariste hollywoodienne, que conduit Paul, son amant et ami. Dorothy, qui a dépassé la quarantaine, est une femme libre, gaiement amorale et sans illusions sur tous les plaisirs de la vie. Elle décide d'installer le jeune blessé chez elle. Cet étrange Lewis lui voue bientôt une adoration exclusive. Sous les yeux tolérants et étonnés de Paul, une relation amoureuse ambiguë naît entre ces deux êtres. Peu à peu, Dorothy laisse Lewis envahir agréablement sa vie. Mais la situation commence à se compliquer lorsque ce dernier, pris d'une sorte de folie protectrice, entend éliminer, par tous les moyens, tous ceux qui pourraient nuire à sa bienfaitrice
Ils arrivent au bout de leur vie conjugale. Alan, le bel Américain, s'est révélé d'une jalousie mortelle, et Josée, sa femme, ne peut plus le supporter. Pour la dernière fois, ils se rendent ensemble à un dîner. Josée y rencontre Julius A Cram, un milliardaire respecté et craint de tous, qui se prend d'affection pour elle et décide de l'aider à s'échapper de ce mariage raté. En l'espace de quelques jours, Josée trouve un studio à un prix dérisoire, un travail dans une revue passionnante et entre dans le cercle très fermé de Julius. Bien qu'elle s'ennuie un peu, elle accepte l'amitié qu'il semble lui offrir. Mais la gratuité existe-t-elle réellement ?