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Le 5ème volume de la série culte !
"Des lignes et des cailloux... "
Dans ce nouvel ouvrage de la série " Un autre regard ", Des lignes et des cailloux, Emma revient avec trois nouvelles histoires pour celles qui en ont marre de se faire exploiter : vous y rencontrerez Jean-Martin et ses ingénieuses techniques d'évitement des tâches ménagères ; Henri-Gontran, le mec bien (mais qui place quand même son ego avant les droits des femmes) ; et pour finir, un anti-manuel de coaching parental, par et pour des daronnes qui aimeraient bien qu'on leur lâche un peu la grappe.
Un pas de côté vis-à-vis du débat " pour ou contre l'éducation positive ", parce que finalement, un bon parent, n'est-ce pas avant tout un parent qui va bien ?
Sommaire :
1) Ça se met où ?
2) La Ligne
3) Les bienveillants cailloux -
Un autre regard Tome 1 : trucs en vrac pour voir les choses autrement
Emma
- J'ai Lu
- Des Bulles Et Des Images
- 6 Juin 2018
- 9782290165553
Avec plus d'une dizaine d'histoires très variées autour du féminisme, de la politique ou de la sexualité, Emma casse les clichés sur bon nombre de sujets.Cette bande dessinée est aussi drôle que touchante et instructive.
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Un autre regard Tome 3 : la charge émotionnelle et autres truc invisibles
Emma
- J'Ai Lu
- Des Bulles Et Des Images
- 25 Septembre 2019
- 9782290214282
Dans ce nouvel ouvrage, Emma aborde des sujets de société qui l'interpellent comme la charge émotionnelle, le consentement, les violences du système policier, la reconnaissance du travail des femmes au foyer...
« Je lis plein de choses et je les regroupe par thèmes. Au bout d'un moment, j'ai le sentiment que l'un d'eux mérite d'être porté au public. Alors je résume et ancre ce thème un peu théorique dans nos vies privées. »
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Dans ce nouvel opus, Emma nous sensibilise à la cause féministe à travers 5 histoires de femmes. Fort est à parier qu'en les lisant, vous vous direz : "C'est exactement ce qui m'est arrivé ! " ou "C'est exactement ce qui lui est arrivé ! ". Emma libère la parole de toutes les femmes et sensibilise la société à la maltraitance qu'elle peut encore leur infliger.
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Un autre regard Tome 4 : des princes pas si charmants et autres illusions à dissiper ensemble
Emma
- J'Ai Lu
- Des Bulles Et Des Images
- 23 Septembre 2020
- 9782290229187
Dans ce nouvel ouvrage, Emma revient sur le concept de charge mentale, qui a fait sa notoriété, et illustre comment les inégalités subies dans le privé sont un reflet de la société et du système dans lesquels nous vivons. Elle y aborde des sujets très politiques, comme les privilèges masculins, l'histoire de l'exploitation et de la division en classes, la galanterie comme forme de pouvoir...Ce livre est le fruit d'observations et de réflexions mises en images au fil de l'actualité.Une autre façon de voir notre monde pour aboutir, collectivement, à une autre façon de le faire tourner.
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Les quatre premières BD de la blogueuse féministe Emma enfin réunies !
Le volume 4 offert !
Féminisme, politique, sexualité : Emma nous invite à regarder les choses autrement et brise les clichés autour de nombreux sujets. Du consentement au " me too " jusqu'à la célèbre " charge mentale ", en passant par l'histoire du clitoris, les violences policières et le travail, les privilèges masculins, des questions politiques et sociales fondamentales traitées avec une justesse et une ironie réjouissantes. Avec des suggestions concrètes pour faire bouger les choses. Ce coffret rassemble la série : Un autre regard 1, 2, 3 et 4.
1) Un Autre regard
2) Un Autre regard 2
3) La Charge émotionnelle
4) Des Princes pas si charmants -
Pendant combien de temps peut-on supporter deux amours inconditionnelles ? Pendant combien de temps une femme peut-elle vivre écartelée entre une passion amoureuse et un amour absolu pour ses enfants ?
Dans ce nouveau roman, Emma Becker regarde en face et dévoile sans complaisance les moments les plus dangereux, les plus intenses et les plus beaux d'une vie.
Elle ausculte ici le mal joli, cette traversée des plaisirs incandescents et des peines inavouables qui scandent un amour interdit. Et elle nous conte cette histoire d'amour, ou plutôt nous la fait vivre en temps réel, durant un printemps, un été et un automne.
Trois saisons privée des siens auprès de l'homme qu'elle aime, privée de lui auprès des siens.
Trois saisons dans la vie d'une femme.
Trois saisons d'extase et de déchirement.
Emma Becker va encore plus loin dans l'écriture de l'intime et jamais elle ne nous avait tendu un miroir aussi universel. -
Odile et moi, petites filles, courons dans le maquis qui entoure sa maison, elle habite à l'époque dans cette même grande villa à Cavalaire. Nous disparaissons des heures à la recherche d'un semblant de grotte planquée derrière un buisson de lentisque, une lampe torche à la main, et c'est là, pour la première fois, que nous inventons ce jeu qui nous tiendra en haleine jusqu'à la fin de notre adolescence - le petit copain et la petite copine. Au début, ces explorations n'interviennent que dans notre caverne ; l'obscurité et la fraîcheur nous préservent de ce que nous sommes en train de faire plus que du regard possible des autres. C'est une bulle dans laquelle nous nous fondons des heures entières, avant de ressortir comme si rien ne s'était passé, comme si nous venions de faire une partie de ballon, et nous n'en reparlons jamais, jusqu'à la fois d'après.
La romancière Emma Becker, ( La Maison, 2019, Flammarion, prix des étudiants France Culture-Télérama et L'Inconduite, 2022, Albin Michel), nous livre avec Odile l'été un récit initiatique aussi immoral qu'électrisant sur le thème du rapport de force et de la domination.
Dirigée par Vanessa Springora, la collection Fauteuse de trouble articule intimité et émancipation, érotisme et féminisme, corps et révolte, sexuel et textuel. -
«J'ai toujours cru que j'écrivais sur les hommes. Je ne peux relire mes livres sans m'apercevoir que je n'ai jamais écrit que sur les femmes. Sur le fait d'en être une, et sur les milliers de formes que cela prend. [...] Écrire sur les putes, qui sont une telle caricature de femmes, la nudité schématique de cet état, être une femme et rien que ça, être payée pour ça, c'est comme examiner mon sexe sous un microscope. Et j'en éprouve la même fascination qu'un laborantin regardant des cellules essentielles à toute forme de vie se multiplier entre deux lamelles de verre.»
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«Qu'on me laisse parler de la façon dont la fréquentation des hommes m'a longtemps changée en servante, en muse et en geisha, de la façon dont ma volonté de les comprendre m'ampute de ma capacité à vivre lorsqu'ils sont là et qu'ils me regardent, j'emmagasine alors les impressions de vie pour les écrire et sentir quelque chose.» Emma vit à Berlin et vient d'avoir un enfant. À mesure que son quotidien se dessine, une douloureuse sensation d'étouffement la bouleverse. Peut-on rester femme en devenant mère ? Qu'advient-il du couple lorsque l'on devient parent ? Peut-on rester soi dans le désir des hommes ? Avec humour et mordant, Emma Becker confirme son talent littéraire.
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Sexe : mes premiers pas sans tabou ni complexe
Emma Strack, Benjamin Chaud, Isabelle Rabarot
- La Martiniere Jeunesse
- 3 Mars 2023
- 9782732499222
TOUT CE QU'IL FAUT SAVOIR AVANT DE TE LANCER DANS L'AVENTURE DE LA SEXUALITÉ.
Corps, identité, amour, désir, masturbation, orientation sexuelle, contraception, consentement, plaisir, mais aussi porno, violences sexuelles et slut shaming...
Trouve dans ce manuel les réponses à tous tes questionnements, même les plus intimes.
Sans tabou ni complexe, ce livre guidera tes premiers pas vers une sexualité respectueuse et épanouie. -
Ceux qui appartiennent au jour
Emma Doude Van Troostwijk
- Éditions de Minuit
- 2 Janvier 2024
- 9782707349484
« Je voulais raconter ça, l'histoire d'une famille de pasteurs qui perd la mémoire. Traiter d'un drame, avec le plus de lumière possible. » E. D. v. T.
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Il nous faut être prêts à chaque instant : sur la violence politique
Emma Goldman
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Classiques
- 13 Septembre 2023
- 9782228933933
Un nouveau recueil inédit de la célèbre anarchiste sur les thèmes de l'action et de la violence politiques, dont le fameux discours qui lui valut d'être emprisonnée pour incitation à l'émeute.
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Emma Grove nous livre le témoignage bouleversant de sa transition de genre mise en péril par ses troubles dissociatifs de l'identité. Ce récit poignant est le fruit d'une talentueuse autrice à la résilience incroyable.
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« L'anarchisme nourrit tous les domaines de l'activité humaine. La science, les arts, les lettres, le théâtre, le combat pour l'égalité économique, chaque lutte individuelle ou collective contre le désordre ambiant, en somme, est éclairée par la lumière spirituelle de l'anarchisme. C'est la philosophie de la souveraineté de l'individu. C'est la théorie de l'harmonie sociale. C'est une vague de vérité vivante et puissante qui déferle sur le monde et inaugurera une nouvelle aube. » Dans ces textes, inédits en français, Emma Goldman (1869-1940), active militante et éditrice de la revue Mother Earth livre sa définition de l'anarchisme : une philosophie révolutionnaire conciliant les intérêts de l'individu et ceux de la société.
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« J'en ai marre de voir défiler des vies de ouf sur les réseaux depuis mon lit une place ». Quittant son Marseille natal, Norma se lance à la conquête des réseaux sociaux après un passage par la télé-réalité. Pari gagné : forte de millions de followers, elle devient l'étoile montante de l'influence à Dubaï. Mais lorsqu'elle disparaît brutalement des radars, Alice, sa meilleure amie, décide de partir à sa recherche et embarque pour le golfe Persique. Ce qu'elle va découvrir dépasse l'imagination.
Mêlant enquête et thriller, Emirage est une plongée sidérante au coeur des paradis artificiels dubaïotes, royaume de l'influence. Libéralisme débridé, charia et sexe surtarifé, luxe et esclavagisme... Emma Férey, 27 ans, saisit avec acuité les violents paradoxes d'un monde aussi fascinant qu'effrayant dans un premier roman à couper le souffle. -
Mouvementements.
Des mouvements en moi qui ne sont pas de moi, des mouvements par lesquels mes interdépendances avec les autres créatures terrestres remontent à ma conscience. Mouvements de ma respiration, mouvements de ma digestion, mouvements de ma posture qui s'ajuste perpétuellement à la gravité.
À passer du temps dans des studios de danse, voilà ce qu'on peut apprendre : nous, mammifères humaines, habitantes de Terra, sommes mouvementées par une multitude de forces. Loin d'être automobiles, loin d'être contenues ou contenables dans la petite usine de nos corps, nous débordons. Les écologies scientifiques nous en convainquent, les écologies politiques nous appellent à en faire une force insurrectionnelle. Et si nous apprenions, avec les écologies somatiques, à sentir et à célébrer nos débordements plus qu'humains ?
À l'heure où les soulèvements de la Terre se multiplient, ce livre examine la manière dont certaines formes de danse (improvisations collectives, pratiques somatiques, installations chorégraphiques) tentent d'élaborer, dans les plis du monde mondialisé, des antidotes à l'anesthésie. Des manières de nouer nos gestes au-delà des fausses frontières de l'individu et de l'humain. Des manières de danser-sentir-penser l'enchevêtrement de nos mouvements. -
Une histoire tendre et poétique qui met en scène maman cane et ses petits.
Ensemble, ils découvrent la beauté du monde qui les entoure et l'amour infini que leur porte leur maman. -
Les fous sont des joueurs de flûte
Emma Marsantes
- Verdier
- Collection Jaune
- 11 Janvier 2024
- 9782378561901
Les fous sont des joueurs de flûte est un roman sur l'emprise.
« Je me retourne. Vous êtes là. Vous possédez verticalement, par-dessus moi, cette très ancienne attention. Le scrutateur. Vous tendez votre bras, vous me soulevez, vous me posez sur votre paume ouverte. Mon désir monte le son, audible, insolite, ma soumission originelle sera au rendez-vous. »
Envoûtée, Mia se perd dans une insondable incapacité à se défendre des violences que lui inflige son compagnon. Pourtant, malgré les menaces et les coups, les échecs répétés, c'est le récit d'une métamorphose, d'une libération qu'elle nous offre ici. -
«J'ai fait un rêve formidable. Je naviguais sur une rivière, dans un bateau aux rames de bois. Assoiffée, je me suis penchée par-dessus l'embarcation. J'ai formé une petite coupe avec mes mains pour recueillir de l'eau et, quand je les ai remontées à la surface, elles étaient remplies d'argent. La rivière m'en offrait une source intarissable. J'ai avalé ces billets. De pleines poignées. Ça me bourrait de bonheur.» Anna rêve de devenir quelqu'un. Pourtant, le jour où sa conseillère Pôle emploi lui annonce que ses études de philosophie ne valent rien sur le marché du travail, elle accepte un emploi alimentaire sur le plateau d'une émission télé. Comme son copain Lulu, smicard lui aussi, elle se met à défier fièrement la société de consommation. Tout change quand Lulu se met subitement à vomir des billets de banque à une cadence soutenue. Pendant qu'il expulse de sa trachée de quoi lui acheter des sacs de luxe et un appartement à moulures, Anna s'interroge : doit-elle s'alarmer pour la santé de Lulu ou plutôt s'assurer que le flux précieux ne tarisse jamais ? Jusqu'où est-elle prête à aller pour gagner sa place parmi l'élite ? Avec ce premier roman à l'humour décapant, Emma Tholozan brosse le portrait cru, et infiniment singulier, d'une génération privée d'idéal.
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Illettrée littéraire ; Perpète
Pierre Soletti, Emma Morison
- Editions Du Pourquoi Pas
- Faire Humanite
- 2 Novembre 2023
- 9791092353839
Perpète : Mamé vient de mourir. Elle a pris pour perpète... Perpète est un poème d'amour qui frappe à la porte du temps et au coeur des vivants.
Illettrée littéraire : Écrire est ma façon de poser mon accent comme tu posais le tien Mamé. L'auteur offre un long poème hommage à sa Mamé. -
Par le voyage, l'oeuvre de Kimsooja traverse les frontières géographiques et, parce qu'elle ne se refuse aucun medium, les frontières artistiques également. En artiste nomade attachée aux questions de l'exil, de la mémoire collective et de l'espace urbain, celle qui se proclame « femme aiguille » (A Needle Woman est l'une de ses vidéos emblématiques) se faufile entre les mailles et met à jour le tissu social et culturel des lieux qu'elle traverse. Le travail singulier de l'artiste sud-coréenne connaît un essor international dès la fin de ses études de peinture à Séoul et de gravure à Paris. Ses premières oeuvres font appel au tissu, son matériau de prédilection, du fait de ses possibilités plastiques, de sa connotation culturelle et de son ancrage dans une pratique traditionnelle. À partir de la fin des années 1990, elle entreprend un travail entre performance et vidéo, documentant les espaces et les foules au milieu desquels elle demeure figée, allongée ou de dos, conciliant voyage et immobilité. Après Bertrand Lavier, Anri Sala et Edith Dekyndt, Kimsooja s'empare des vitrines du Passage de la Bourse de Commerce. Devenues par nature l'un des dispositifs de prédilection des expositions universelles, c'est justement pour la reconfiguration du bâtiment - d'une ancienne halle à une bourse d'échanges - conduite pour celle de 1889 que les vitrines en place aujourd'hui furent installées.
« Artiste du déplacement, des traversées et d'un nomadisme fondateur, depuis son voyage en camion de onze jours - juchée sur des ballotins de fortune à travers la Corée -, Kimsooja dépose dans la Bourse de Commerce une constellation d'oeuvres couvrant près de quarante ans de sa pratique d'artiste, comme elle poserait ses bagages après un long voyage, pour habiter pour un temps dans sa trajectoire infinie ce bâtiment singulier. Nourrie de philosophies orientales, donnant forme et vie à des oeuvres qui ne sont pas des choses inertes mais des présences immatérielles flirtant avec l'invisible et l'éphémère, elle met en mouvement des oeuvres souvent sphériques, grains de sable ou graines de lin, billes de porcelaine ou de glaise, bottaris de tissus et moon jars lunaires aux couleurs de terre. »
Emma Lavigne, extrait du texte du leporello.
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Un texte phare sur l'enfermement psychiatrique.
Une réédition en poche pour redécouvrir un texte emblématique des années 1970 sur l'internement psychiatrique des femmes.
Marie-Anne Le Rozick, alias Emma Santos, décrit avec force son parcours douloureux, son désir d'enfant irréalisable et la violence de l'internement en asile psychiatrique. Dans un style incandescent, elle revient sur sa rupture amoureuse, empreinte de domination masculine et de violence ainsi que sur sa naissance à l'écriture.
Ses écrits où convergent langage et matière charnelle, explorent des thématiques taboues pour l'époque, comme l'avortement, et sont rejetés par de nombreux éditeurs. Elle s'accroche pourtant à ses textes - l'écriture est une voie d'émancipation et sa bouée de sauvetage - qui font exploser les poncifs autour de la « folie », quitte à tuer Emma S., nom d'emprunt donné par son ex-mari.
Les éditions des femmes-Antoinette Fouque poursuivent, avec la réédition de J'ai tué Emma S. en poche et celle de La Malcastrée en 2022, leur travail éditorial autour de l'oeuvre d'Emma Santos, écrivaine majeure dont les écrits emblématiques et poignants sont d'une modernité éblouissante !
À cet instant où il n'est pas venu le 2 juillet 1975 au rendez-vous du psychiatre, j'ai tué Emma S., écrivaine avec un nom imposé par l'Homme, son nom à lui, femme littéraire et psychiatrique, femme de papier sur les livres et sur les dossiers médicaux, femme inventée par jeu et j'y croyais. J'ai tué Emma S. pour rechercher une femme nouvelle, une femme pas encore née, prendre mon nom de renaissance... E.S. -
On est au début des années 1970. La Malcastrée raconte, en la faisant remonter à l'enfance, la maltraitance exercée par les institutions psychiatriques. Celle-ci est illustrée de manière saisissante par le sort d'enfants trisomiques que la narratrice est chargée d'attacher à leurs sièges toute la journée... Avant qu'elle ne retourne la situation en les détachant tous, libérant leurs mouvements au risque de sa propre vie. Ainsi se succèdent des moments-limites, traversés dans la souffrance et dans une solitude impitoyable.
Au rythme d'une écriture pulsionnelle, l'autrice décrit les traitements chimiques destructeurs, les avortements forcés, l'abandon par l'homme aimé, l'interdit d'écrire. Et finalement l'expulsion, une forme douloureuse de libération, payée très cher par le suicide d'une compagne d'infortune. Emma Santos qualifie son deuxième livre de témoignage, « écrit avec beaucoup de rage et de révolte ».
« La Malcastrée a été écrite moitié dehors, moitié dedans, entre deux opérations, entre les rues de Paris et les hôpitaux, dans le silence, demi-honteuse, toujours triomphante, entre la réalité et le rêve. Les mots sont étroitement liés à mon corps, à ma maladie.
Je n'ai jamais envié une bonne santé. Et pourtant j'écrivais déjà avant la maladie, dans l'enfance. Un geste, ce geste, l'acte, rejeter.
Il n'y avait pas cette tentative littéraire. Cette tentative exhibitionniste. Se reconstruire avec des mots. Se reconstruire en espérant surtout ne jamais y arriver. La Malcastrée, c'est déjà si vieux. 1971. La recherche du comment. Le système des mots, comment on y entre. Écrire comme on meurt ou écrire quand on ne meurt pas. » E.S.