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Gallimard
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Deux ans avant qu'il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j'étais très laide. » Giovanna, l'enfant unique d'un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu'inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant, elle découvre de rares photos de jeunesse de son père aux côtés d'une silhouette mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors, en secret, d'aller à la rencontre de cette tante Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples, milieu d'origine de son père. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, la jeune adolescente découvre un monde inédit, un autre univers social, et l'occasion de percer à jour toutes les choses qui jusqu'à présent lui avaient été dissimulées. En ouvrant les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie des adultes, Giovanna cherche sa voie, tiraillée entre le milieu bourgeois, polissé, de ses parents et celui plus sincère et spontané de sa famille paternelle.
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Entre le corps d'Amalia, qui flotte dans la mer, à l'aube, mystérieusement noyé, et le corps de Delia, sa fille, exposé à la violence, au sang et à la pluie d'une Naples au ciel plombé et aux rues hostiles, se déroule ce thriller familial, sensuel et désespéré, dont les rebondissements vous griffent le coeur.Qu'est-il arrivé à Amalia ? Qui se trouvait avec elle la nuit de sa mort ? Pourquoi n'est-elle vêtue que d'un soutien-gorge neuf quand on la retrouve ? A-t-elle vraiment été, comme le portent à penser les dernières heures de sa vie, la femme que sa fille a toujours imaginée, ambiguë et insatiable, prête à de secrètes déviations, capable d'échapper dans la ruse et la grâce à la surveillance obsédante de son mari ? Qui est Caserta, ce vieil ami d'Amalia, une victime ou un bourreau ? Quels sont ces hommes qui entravent et révèlent le destin de Delia ?Le parcours qui conduira Delia des funérailles de sa mère à l'évocation toujours plus détaillée de la figure troublante de cette génitrice, et au dénouement imprévisible de l'histoire, est constellé de soubresauts de la mémoire, de gestes de répulsion et d'amour, de scènes glaçantes.
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Pourquoi Leda interrompt-elle brusquement ses vacances ? Enseignante à l'université de Florence, seule depuis que ses deux filles sont parties rejoindre leur père au Canada, elle passe quelques semaines au bord de la mer et, parmi les estivants qu'elle observe chaque jour sur la plage, s'intéresse surtout à une famille, une véritable tribu. Elle se lie plus particulièrement d'amitié avec Nina, jeune femme mariée à un homme plus âgé, et à sa fille Elena, qui semblent très complices et comme étrangères à une famille un peu rustre. Cette rencontre constitue pour Leda l'occasion de réfléchir à ses rapports avec ses propres filles, qu'elle a abandonnées pendant trois ans alors qu'elles étaient encore enfants, et à une maternité qu'elle n'a jamais pleinement assumée. Saura-t-elle se montrer à la hauteur cette fois ? Magnifique portrait de femme, Poupée volée est une réflexion lucide sur la difficulté d'être mère, à laquelle l'écriture puissante et viscérale d'Elena Ferrante confère toute son universalité.
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Invitée à s'exprimer dans le cadre d'un cours magistral à l'université de Bologne, Elena Ferrante nous ouvre les coulisses de son activité de romancière.Au fil des textes, elle revisite l'écolière qu'elle était, se confifie sur les livres qui lui ont inspiré sa saga mondialement connue L'amie prodigieuse, ou encore s'interroge sur l'écriture féminine et son rapport au dialecte napolitain.Cet ouvrage met en lumière une nouvelle facette d'Elena Ferrante, qui, tout en questionnant son oeuvre et ses inspirations, révèle un esprit insoumis, avide de tester les limites et même de les dépasser.
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«Je ne m'étais jamais mise dans les conditions de devoir écrire par obligation», confie l'auteure de L'amie prodigieuse en ouverture de ce recueil. La romancière, dont l'identité n'a jamais été révélée, se dévoile à travers ces cinquante et une chroniques, publiées de façon hebdomadaire dans The Guardian, en 2018. Évoquant tour à tour la société, la politique, l'écriture, le cinéma, la ville, Elena Ferrante parle de son rapport au monde, et nous invite à repenser le nôtre. Son introspection touche à l'universel lorsqu'elle réfléchit aux liens familiaux, amicaux, à la maternité, toujours attentive à affirmer la puissance du féminin.