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Edna O'Brien
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Country Girls
Edna O'Brien
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 17 Octobre 2024
- 9782848055435
Kate et Baba, les « filles de la campagne » de cette prodigieuse saga romanesque, grandissent dans un village de l'Ouest de l'Irlande. Quand la modeste et romantique Kate obtient une bourse pour aller étudier au couvent, l'intrépide Baba décide de la suivre. L'atmosphère y est irrespirable pour ces très jeunes filles éprises de liberté. Baba trouve alors le moyen de les faire toutes deux renvoyer. Les voilà parties pour Dublin, qu'elles rêvent de conquérir. La cruauté des hommes, prompts à abuser de leur naïveté ou à s'attribuer le statut avantageux de pygmalion, leur vaut désillusions et souffrances. Mais du moins vivent-elles selon leurs désirs.
Le succès littéraire a été à la hauteur du scandale lors de la parution, en 1960, de The Country Girls, le premier livre de la célèbre trilogie d'Edna O'Brien. L'audace et la lucidité de la romancière de trente ans, concernant l'éveil à la sexualité de ses deux héroïnes, les mécanismes de l'oppression subie par les femmes et aussi leur refus d'être assignées à leur rôle de mère, font aujourd'hui résonner sa trilogie comme un vivifiant manifeste féministe.
Country Girls réunit les trois premiers romans d'Edna O'Brien, née en 1930 dans le comté de Clare et tôt installée à Londres. Dans l'Irlande catholique et rétrograde de l'époque, leur publication a eu l'effet d'une déflagration : mis à l'index, brûlés en place publique, ils ont également valu à leur autrice les pires commentaires misogynes. Malgré cela, depuis 1960, la grande romancière irlandaise n'a jamais quitté sa table de travail, construisant une oeuvre éblouissante et traduite dans le monde entier.
Toute la puissance de son écriture - son lyrisme, sa tendresse pour ses personnages, son humour salutaire et son sens de l'intrigue - est présente dans cette trilogie inaugurale. -
S'inspirant de l'histoire des lycéennes enlevées par Boko Haram en 2014, l'auteure irlandaise se glisse dans la peau d'une adolescente nigériane, Maryam. Tout commence par l'enlèvement de plusieurs jeunes filles après l'irruption d'hommes armés dans l'enceinte d'une l'école, puis la traversée de la jungle en camion et l'arrivée dans le camp, où la faim, la terreur et le désarroi deviennent le lot quotidien des prisonnières.Mais le plus difficile commence quand Maryam parvient à s'évader, avec l'enfant qu'elle a eue durant sa captivité. Après des jours de marche, et alors qu'elle a enfin pu rejoindre son village, elle se retrouve en butte à la suspicion des siens et à l'hostilité de sa propre mère. Victime, elle devient coupable d'avoir introduit dans leur descendance un être au sang souillé par celui de l'ennemi...Bouleversant récit à la fois atroce et magnifique. Le Monde.La lecture de Girl est une marche chancelante au bord d'un précipice. Télérama.Edna O'Brien est lauréate du prix Femina spécial 2019 et du prix PEN/Nabokov 2018 pour l'ensemble de son oeuvre.Traduit de l'anglais (Irlande) par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat.
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Michen est de retour au pays. Celui qui, à dix ans, a volé un fusil, sème la terreur sur son passage. Il rackette, menace, insulte la population, bien trop effrayée par de possibles représailles pour le dénoncer. Enfermé dans sa solitude depuis la mort de sa mère, il ne répond qu'aux voix qui résonnent dans sa tête.
Eily, nouvelle venue au village, vient de s'installer avec son fils de quatre ans dans une maison abandonnée au milieu des champs. Sa beauté lumineuse et sa liberté fascinent, en même temps qu'elles suscitent la méfiance. Quand elle disparaît avec l'enfant, on croit d'abord à une fugue...
S'inspirant d'un fait divers qui bouleversa un petit village du comté de Clare en 1994, Edna O'Brien nous entraîne au plus près du délire psychotique d'un meurtrier, alternant de manière troublante les points de vue, celui du protagoniste, ceux de l'entourage et ceux de ses victimes, dans un saisissant roman polyphonique, où l'effroi le dispute à la compassion.Edna O'Brien ne finit pas de narrer la beauté et la sauvagerie de cette terre où elle est née. Christine Ferniot, Télérama.Traduit de l'anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat. -
Née en 1930 au fin fond de l'Irlande, Edna O'Brien publie son premier roman en 1960. Les Filles de la campagne fait scandale et est interdit en Irlande pour cause d'obscénité. Mais c'était compter sans l'opiniâtreté de la jeune femme qui décide qu'elle sera avant tout mère et écrivain et que rien, jamais, ne l'éloignera de sa table de travail. C'est avec naturel, tendresse et lucidité que, cinquante et quelques années plus tard, l'auteur de Crépuscule irlandais , cette femme libre, cette créatrice farouchement attachée à son indépendance, raconte ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, ses rencontres, ses combats. Un événement littéraire.Seule Colette avait ainsi réfléchi à l'ardeur de la femme indépendante dans sa vie de femme et d'écrivain. Philip Roth.De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse. André Clavel, L'Express.
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Dès qu'il arrive à Cloonoila, un trou perdu en Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan, originaire du Monténégro, entend s'établir comme guérisseur. Fidelma, très belle, mariée, tombe sous le charme. Mais un jour Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il est inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, et emmené à La Haye, où il devra rendre compte de ses crimes.
Au-delà de la guerre civile de Bosnie, de la figure de Radovan Karad i , dont elle s'est inspirée, Edna O'Brien nous conte le destin d'une femme ordinaire à l'existence ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle.
La grande Edna O'Brien a écrit son chef-d'oeuvre. Philip Roth.
Un splendide roman sur le mensonge et l'innocence. Florence Noiville, Le Monde des livres.
Un portrait de femme bouleversant. Christine Ferniot, Télérama. -
L'action se déroule principalement à Zurich, dans l'auberge de Brigitte, une couturière qui a hébergé James et Nora Joyce dès leur arrivée en Suisse. En ce 13 janvier 1941, les deux femmes sont dans l'attente fébrile de nouvelles de l'hôpital après la grave opération que vient de subir l'écrivain.
Sur scène, Nora évoque sa rencontre avec James, leur vie d'errances et leur passion. Elle est bientôt rejointe par Lucia, leur fille, flamboyante danseuse qui affirme s'être échappée de la clinique où elle était internée à La Baule, puis par une ancienne maîtresse de Joyce et, enfin, par Harriet Weaver, sa mécène.
Grâce à d'astucieux dispositifs permettant d'alterner des flashbacks avec les échanges, les souvenirs et les rêves de ces « femmes de Joyce », Edna O'Brien dessine un portrait d'une rare intensité de l'indépassable auteur d'Ulysse. Elle déploie également de magnifiques figures féminines, dont les voix, qui puisent leur intensité dans l'oeuvre même et aussi dans les scènes vécues, résonneront longtemps. -
James & Nora : portrait de Joyce en couple
Edna O'brien
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 4 Mars 2021
- 9782848053950
PORTRAIT DE JOYCE EN COUPLE.
Suivi d'une postface de Pierre-Emmanuel Dauzat, intitulée LE YIDDISH DE JOYCE (Balbutiements sur une traduction).
Edna O'Brien n'a jamais caché que James Joyce lui avait ouvert les portes de la littérature. Vibrant hommage à un « mec funnominal » - mot emprunté à Joyce - et à son stupéfiant corps-à-corps avec la langue, James & Nora retrace la vie de l'artiste en couple, depuis sa rencontre à Dublin en juin 1904 avec une belle fille de la campagne originaire de Galway, Nora Barnacle, jusqu'à sa mort, en 1941. Leur fuite en Italie, la naissance de leurs enfants, leur misère matérielle, leur flamboyante vie sexuelle, et aussi leurs deux solitudes, Edna O'Brien les concentre en autant de fulgurants instantanés.
Dans une passionnante postface, Pierre-Emmanuel Dauzat, son traducteur, éclaire sa proximité avec l'écriture réputée si complexe de James Joyce. Le « yiddish de Joyce », ce creuset de langues - dix-sept - qu'il écrivait toutes en anglais, serait « plus familier à Edna O'Brien qu'à d'autres lecteurs européens pour une raison évidente : elle connaît la prononciation de l'anglais dans les différentes régions de l'Irlande [...] et pratique aussi, comme une seconde langue maternelle (pourquoi n'y en aurait-il qu'une ?), l'anglais irlandais. » De fait, ce volume si bref se déploie telle une étoffe précieuse miroitant en d'infinis reflets, dont chacun est une nouvelle invitation à la lecture.
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Fille de la campagne ; mémoires
Edna O'Brien
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 7 Mars 2013
- 9782848051369
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette " fille de la campagne ", née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le " Swinging London " des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.