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Edith Bruck
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Lors du tournage d'un film de fiction sur la Shoah, Linda, ancienne déportée juive hongroise, est censée aider les deux protagonistes à rendre crédibles leurs souffrances à l'écran. Parallèlement, un incident qui aurait pu n'être qu'une altercation avec un commerçant vire à la tragédie. Insultée et blessée par cet homme brutal et haineux, Linda est soignée par un médecin également juif avec qui elle va nouer une relation sexuelle et presque amoureuse. Mais est-ce un simple attrait physique ou une forme de pitié partagée ? L'atmosphère d'un pays totalitaire, le comportement capricieux d'une des actrices, l'attitude tyrannique et machiste du réalisateur entourent d'hostilité cette liaison éphémère. Et c'est aussi l'occasion pour la narratrice de réfléchir aux limites de la littérature, du cinéma et de la fiction en général pour décrire l'impensable.
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«Il faudrait des mots nouveaux, y compris pour raconter Auschwitz, une langue nouvelle, une langue qui blesse moins que la mienne, maternelle".
En moins de deux cents pages vibrantes de vie, de lucidité implacable et d'amour, Edith Bruck revient sur son destin : de son enfance hongroise à son crépuscule. Tout commence dans un petit village où la communauté juive à laquelle sa famille nombreuse appartient est persécutée avant d'être fauchée par la déportation nazie. L'auteur raconte sa miraculeuse survie dans plusieurs camps de concentration et son difficile retour à la vie en Hongrie, en Tchécoslovaquie, puis en Israël. Elle n'a que seize ans quand elle retrouve le monde des vivants. Elle commence une existence aventureuse, traversée d'espoirs, de désillusions, d'éclairs sentimentaux, de débuts artistiques dans des cabarets à travers l'Europe et l'Orient, et enfin, à vingt-trois ans, trouve refuge en Italie, se sentant chargée du devoir de mémoire, à l'image de son ami Primo Levi.
"Pitié, oui, envers n'importe qui, haine jamais, c'est pour ça que je suis saine et sauve, orpheline, libre."
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Une lettre d'amour délicate et un grand livre sur le deuil.
Ce livre est le témoignage bouleversant d'une histoire d'amour, à travers lequel Edith Bruck évoque sa dévotion poignante à l'égard de son mari, Nelo Risi, atteint de la maladie d'Alzheimer. Entre journal et autobiographie, l'auteure replonge dans leur histoire, reconstitue le passé - notamment l'oeuvre de son époux, poète et cinéaste, leur vie commune ; elle se remémore également sa propre jeunesse hongroise, sa déportation et son retour des camps. Avec simplicité, elle raconte la vie quotidienne du trio qu'ils forment avec Olga, leur aide à domicile, et la manière dont elles maintiennent en vie cet être cher tout en tentant de préserver sa dignité jusqu'au bout. Un grand livre sur le deuil, délicat et inoubliable.
« Ce livre sur la fin de vie est tout simplement inoubliable. » Le Monde des livres« Ce livre sur la fin de vie est tout simplement inoubliable. » Le Monde des livres -
Les « dissonances » sont cette chambre d'écho où ces réminiscences se répondent et se confrontent au mal qui est fait aux innocents, qu'il s'agisse de juifs, de jeunes femmes, d'enfants ou de vieillards.
Ce troisième recueil complétera les deux premiers, en constituant une sorte de triptyque sur le mal et sur la mémoire. -
Edith Bruck a treize ans lorsqu'elle est déportée à Auschwitz au printemps 1944. Elle survit à l'horreur des camps. Livrée à elle-même, la jeune femme expérimente l'errance des survivants car la fin de la guerre n'apporte en aucun cas la restitution du monde d'avant. Pour Edith Bruck, la solution s'impose : la quête de soi passera par l'écriture, fougueuse et vitale. Un récit d'une rare intensité considéré comme une oeuvre de combat, plus que jamais nécessaire.
D'origine hongroise, Edith Bruck est née en 1931. Son oeuvre narrative, autobiographique et poétique, devenue incontournable, est traversée par l'expérience de la Shoah. Accueilli comme un chef d'oeuvre et primé en Italie, LePain perdu est disponible aux Éditions du sous-sol.
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L'oeuvre poétique d'Edith Bruck est indissociable de son oeuvre narrative, elle puise dans sa vie de déportée hongroise et d'émigrée en Italie l'essentiel de son inspiration, faite de souvenirs, de prises de position personnelles et politiques, de réflexions sur la société et sur les choix de vie et sur sa vie familiale et conjugale. Le précédent recueil d'Edith Bruck, paru chez Rivages,
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Pourquoi aurais-je survécu ? : poèmes
Edith Bruck
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 19 Janvier 2022
- 9782743655044
Née en 1931 en Hongrie, Edith Bruck a été déportée avec sa famille en avril 1944. Ayant survécu aux camps de concentration, elle s'installe en Italie dont elle adopte la langue. Dès 1959, elle publie des récits inspirés de sa déportation, implacables, mais dépourvus de haine, qui lui vaudront, outre l'amitié de Primo Levi, les plus grands prix et une reconnaissance internationale. Son oeuvre poétique (publiée de 1980 à nos jours) constitue une véritable autobiographie en vers, en écho à son témoignage.