Pourquoi elle ?Pourquoi une biographie de Jacqueline de Ribes ?Je ne m'étais intéressée jusque-là qu'à des vies dont l'art était le coeur battant. Des vies dont l'essentiel fut de peindre, écrire ou sculpter.C'est sa propre vie qui est l'oeuvre de Jacqueline de Ribes. Une vie qu'elle a magnifiée, sublimée, mais qui garde à mes yeux sa part de mystère.Quelle femme et quels secrets se cachent derrière la légende de papier glacé ?Figure de la jet-set des années soixante. L'un des «Cygnes» préférés de Truman Capote et de Richard Avedon. Amie d'Yves Saint Laurent et de Luchino Visconti. Elle est devenue une icône du style et un symbole de l'élégance française. Une reconnaissance mondiale illustrée, en 2015, par une magistrale exposition au Metropolitan Museum de New York. Son visage a été projeté en pleine lumière sur l'Empire State Building.Ce destin, qui voit s'achever l'ancien monde et apparaître de nouveaux codes, des innovations stupéfiantes, j'ai tenté d'en déchiffrer l'énigme.D. B.
Août 1914. Dans un joli chalet du 16e arrondissement, Colette, la romancière, la journaliste célèbre, fait venir ses amies les plus proches. Il y a Marguerite Moreno, la comédienne ; Annie de Pène, la chroniqueuse et « presque soeur » ; Musidora dite Musi, bientôt la première vamp du cinéma. Ces quatre femmes libres qui portent les cheveux courts et délaissent le corset, n'oublient pas le ciel de Paris où passent les dirigeables, ni leur travail, ni les hommes. Elles vont vers l'être aimé, quel qu'il soit. Au coeur de l'histoire, sanglante et sauvage, elles affirment leur personnalité, leur amitié et leur insoumission.
Un récit sensible, nuancé. Des mondes enfouis surgissent. C'est fascinant. Marie-Françoise Leclère, Le Point.
Portraits vivants, sens des destinées, refus de l'exhaustivité. Une biographie non conventionnelle, à l'image de ses héroïnes. Marie-Laure Delorme, Le JDD.
La biographe semble être une envoyée spéciale revenue d'un reportage. Bernard Morlino, Le Magazine littéraire.
Dans un récit intime en forme de confession, Dominique Bona retrace sa vie d'écrivain, à la fois romancière et biographe. Elle dévoile ses émotions, ses sentiments et les rencontres qui ont construit sa propre identité. Car si ses romans ont remporté successivement les prix Interallié et Renaudot, elle s'est depuis intéressée aux vies des autres, qui ne sont pas toujours les plus connus - ainsi les soeurs Heredia, Berthe Morisot, Gala Dalí, Clara Malraux, la famille Rouart, mais aussi Romain Gary, Stefan Zweig, Camille Claudel et Colette. Dominique Bona défie aussi l'interdit en dévoilant les amours secrètes d'André Maurois et de Paul Valéry.
Dans ce récit enlevé, plein d'humour sans être dénué de nostalgie, elle raconte la part cachée de ses livres, les enquêtes pleines de risques et d'embûches, les coups de foudre, les hasards et les désillusions qui ont fait de chacun d'eux une histoire personnelle. Elle convoque avec tendresse et humour les personnages de sa famille imaginaire mais, sous le masque que le biographe s'impose toujours pour raconter d'autres vies que la sienne, c'est elle que l'on découvre, dans cette autobiographie d'une vibrante sincérité.
« Berthe Morisot est au coeur - sinon le coeur - de la grande aventure impressionniste. Ni grâce ni muse, mais peintre à part entière dans un univers d'hommes qui admirent son pinceau, sa palette - autant que ses yeux noirs -, elle figure parmi les artistes les plus audacieux de son époque.
Degas, Monet, Renoir furent ses amis et la tenaient en haute estime. Manet l'a peinte inlassablement, elle porte son nom pour l'état-civil. Provocation... ? C'est un monde sans sexe et sans violence que j'ai choisi de peindre à travers ce portrait d'une femme - résolument pudique, secrète, étrangère à toute forme d'exhibitionnisme, et pourtant passionnée, ardente, dont toute la vie est habitée par les démons du désir et du rêve. »D. B.