«La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s'étonna de l'autorité qui émanait d'une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l'obscurité. On dirait une enfant , pensa la première, elle ressemble à une poupée, songea la seconde.Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire.»À travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
Laure a 19 ans, elle est anorexique. Hospitalisée au dernier stade de la maladie, elle comprend peu à peu pourquoi elle en est arrivée là.
Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au coeur d'une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d'un monde privé de douceur, où l'on risque de se perdre, sans aucun bruit.Avec tendresse et légèreté, Delphine de Vigan met en scène deux personnes en détresse dans un Paris oppressant. Robert Solé, Le Monde.Ce roman sensible et dérangeant est un peu triste. Triste, donc superbe. François Busnel, L'Express.
« Un livre peut-il porter à ce point la trace d'une femme ? Peut-on écrire seulement pour ça, pour se rapprocher de quelqu'un ou de manière plus juste pour l'attacher à soi ? » Lorsqu'il écrit son premier roman, Matthieu Brin, quarante-cinq ans, est marié, père de deux enfants et mène une vie confortable. Et puis c'est le succès, les éloges, les lettres d'admirateurs. Parmi ces lettres, celles d'une femme qu'il a aimée et qu'il croyait avoir oubliée...
Sous la plume intimiste et saisissante de Delphine de Vigan, Un soir de décembre raconte l'histoire d'une faille soudaine dans l'existence d'un homme, d'un moment de fragilité où les certitudes s'estompent, où le passé ressurgit et où la mémoire se recompose.
Un livre captivant sur ce qui fait plonger les romanciers en eux-mêmes pour écrire. Parfois à leurs dépens... Psychologies.
Deux femmes blessées, et un homme en désarroi, que Delphine de Vigan ne juge pas, dont elle accompagne la mélancolie de mots clairs : Un soir de décembre interroge les failles des amours avec délicatesse. Le monde des livres.
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l'absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d'un prénom, d'une image, d'un mot. Je travaille avec les douleurs d'hier et celles d'aujourd'hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m'étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd'hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d'enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas. » Michka est en train de perdre peu à peu l'usage de la parole. Autour d'elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l'orthophoniste chargé de la suivre.
« Encore aujourd'hui, il m'est difficile d'expliquer comment notre relation s'est développée si rapidement, et de quelle manière L. a pu, en l'espace de quelques mois, occuper une place dans ma vie.
L. exerçait sur moi une véritable fascination.
L. m'étonnait, m'amusait, m'intriguait. M'intimidait. (...) L. exerçait sur moi une douce emprise, intime et troublante, dont j'ignorais la cause et la portée. » D. de V.
Une autofiction prenant progressivement des allures de thriller, explorant l'ambivalence entre la fidélité aux faits et l'invention, dans une atmosphère oppressante. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.
Delphine de Vigan joue de la porosité des frontières qui séparent le réel et la fiction avec une conviction qui donne par instants le vertige. Nathalie Crom, Télérama.
Une oeuvre d'une puissance émotionnelle infinie. Christine Ferniot, Lire.
Prix Renaudot Prix Goncourt des lycéens
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. D. de V.
Il fallait oser pour s'attaquer à un sujet déjà investi par les plus grands écrivains : le livre de ma mère. Et, pourtant, D. de Vigan a apporté sa touche originale, en plus de son talent à maîtriser un récit. [...] Ce roman intrigue, hypnotise, bouleverse. Il interroge aussi. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Malédiction familiale en même temps que questionnement passionnant sur les rapports entre l'écriture et la vie, [un] livre éblouissant. Olivia de Lamberterie, Elle.
Prix Renaudot des lycéens 2011 - Prix roman France Télévisions 2011 - Grand prix des lectrices de Elle 2012