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Delphine de Girardin
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Paris, 1851. Madame de Blossac, une ambitieuse que ses ennemis surnomment «Lady Tartuffe», tisse des intrigues machiavéliques pour se faire épouser du maréchal d'Estigny tout en orchestrant la chute de Jeanne, ingénue qui a le malheur de susciter sa jalousie. Car madame de Blossac est en réalité secrètement amoureuse d'Hector de Renneville, promis à Jeanne... Poète prodige et célèbre chroniqueuse de son temps, Delphine de Girardin a aussi été une dramaturge de renom : dans la comédie en prose Lady Tartuffe (1853), elle brocarde les moeurs aristocratiques et la philanthropie de façade que pratiquent les élites. Mais plus qu'une satire, cette pièce, qui connut un beau succès, est aussi une évocation subtile de la condition féminine de l'époque, où les femmes sans fortune doivent déployer des trésors d'inventivité pour gagner leur place au soleil. DOSSIER - Contexte, création, réception - Rachel, une vedette à l'âge romantique - Delphine de Girardin journaliste.
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"Les Chroniques Parisiennes" sont une anthologie des articles que Delphine de Girardin a publiés, chaque semaine, de 1836 à 1848, dans le premier quotidien à grand tirage, La Presse, sous le pseudonyme de Vicomte de Launay. Avec une verve et un humour remarquables, elle se livre à l'étude des mentalités et des moeurs de la vie parisienne de l'époque.
« Il n'est rien arrivé de bien extraordinaire, cette semaine : une révolution en Portugal, une apparition de république en Espagne, une nomination de ministres à Paris, une baisse considérable à la Bourse, un ballet nouveau à l'Opéra, et deux capotes de satin blanc aux Tuileries. La révolution de Portugal était prévue, la quasi-république était depuis longtemps prédite, le ministère d'avance était jugé, la baisse était exploitée, le ballet nouveau était affiché depuis trois semaines ; il n'y a donc de vraiment remarquables que les capotes de satin blanc, parce qu'elles sont prématurées... » D. de G.