«Écoute-moi bien, fille... Tu es la personnalité la plus forte de la famille. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne.» Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Fiancée de force à l'un des héritiers d'un clan du Pôle, elle quitte à regret le confort de sa famille. La jeune femme découvre ainsi la cour du Seigneur Farouk, où intrigues politiques et familiales vont bon train. Loin de susciter l'unanimité, son entrée dans le monde devient alors l'enjeu d'un complot mortel.
Les fiancés de l'hiver est le premier tome de la saga La Passe-miroir.
Après Les fiancés de l'hiver, la saga de La Passe-miroir se poursuit avec Les disparus du Clairdelune, un tome 2 toujours aussi inventif et merveilleusement addictif.
Fraîchement promue vice-conteuse par le roi Farouk, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Car cette nouvelle responsabilité, alliée à ses dons de liseuse et de passe-miroir (elle perçoit la trace de tous ceux qui ont touché un objet et peut traverser les miroirs), attise les jalousies. Face à une situation toujours plus périlleuse, et à l'ambiguïté de son fiancé Thorn, la jeune fille, timide et réservée, doit apprendre à s'affirmer. Et lorsque des personnalités influentes à la cour disparaissent mystérieusement, Ophélie se retrouve impliquée dans une enquête qui l'entraîne au-delà des illusions du Pôle.
Deux ans et sept mois qu'Ophélie se morfond sur son arche d'Anima. Aujourd'hui, il lui faut agir, exploiter ce qu'elle a appris à la lecture du Livre de Farouk et les bribes d'information divulguées par Dieu. Sous une fausse identitié, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d'adversaires toujours plus redoutables? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn?
Dans un troisième livre vibrant, Christelle Dabos explore la merveilleuse cité de Babel. En son coeur, un secret insaississable, qui est à la fois la clef du passé et celle d'un futur incertain.
« ll y avait cette machine à écrire. C'étaient les années 1980, l'ère du papier peint psychédélique et des cordons téléphoniques en queue-de-cochon. J'avais, moi, cet âge où le monde est trop haut et trop grand, hors de portée, même en me hissant sur la pointe des pieds. Et donc, il y avait cette machine à écrire. Dans un coin du cagibi, à ma portée, elle. En appuyant sur une touche, je pouvais voir la barre à caractères s'élancer, s'abattre sur la feuille et repartir en sens inverse dans un «tchac ! » jubilatoire. » De l'eau a coulé sous les pages depuis que Christelle Dabos a remporté le concours Gallimard du premier roman jeunesse avec le tome 1 de la saga phénomène La Passe-miroir. Quatre tomes et dix ans plus tard, l'autrice revient avec ce récit, aussi sensible que virtuose, pour nous raconter comment ses histoires prennent vie.