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Par dŽlitŽ ˆ son amie Irne, Žcrivaine oubliŽe qui vient de mettre n ˆ ses jours, ƒliane, correctrice dans une maison dŽdition parisienne, propose bŽnŽvolement ses services de ngre ˆ une richissime AmŽricaine. Chaque jour, elle se rend docilement dans la cage dorŽe de Virginia. Prise au pige dans les serres de lAmŽricaine et ŽpuisŽe par le travail, la correctrice ne renonce pourtant pas, au cours de ces neuf mois, ˆ tenir son engagement. MalgrŽ leurs diŽrences, les deux femmes sont unies par un dŽsir de crŽation plus fort que tout. Virginia, entre voyages, cocktails et sŽances de travail avec ƒliane, dilapide des fortunes pour rŽgaler les journalistes et les Žditeurs, convaincue que cest le seul moyen darriver ˆ ses ns.
Chantal Chawaf brosse, avec une sensibilitŽ pŽnŽtrante, un portrait ˆ la fois subtil et dŽcapant de lŽdition et des mŽdias en pleine mutation. Le personnage de Virginia, malgrŽ son exubŽrance et une certaine perversitŽ, soulve de vraies questions sur la littŽrature et le succs.
Grand format 17.00 €En stock
Retable - La Rêverie est le premier livre de Chantal Chawaf. Le premier texte, Retable, est le récit d'une « enquête » menée par une petite fille auprès de ses parents adoptifs sur sa mère. Trois discours, donc, au moins, une vérité douloureuse, déchirée : la petite fille est née du corps mourant de sa mère, c'était la guerre, les traces sont brouillées qui conduiraient à cette courte vie de neuf mois « avec » sa mère... Il reste ces souvenirs du corps : une écriture qui rompt la tradition de la narration, qui renvoie au travail d'accouchement, au corps en travail, travaillé, excédant ses limites, sans plus de dedans ni dehors. Le deuxième texte, La Rêverie est l'histoire déroulée d'un acte d'amour dans ses replis, ses mouvements, ses odeurs...
Ce livre énonce cette différence dite des sexes d'une manière bouleversante, mettant en lumière ce qu'il en est d'une autre différence : la naissance d'un corps de femme et non plus la reproduction du corps maternel.
Grand format 15.25 €En stock
« Mes pages de cahier noircies d'écriture à la main sont le symptôme de mes journées entières de confinement où, à l'épreuve du dehors, je ne sors de ma prison que par procuration, en épiant, sans interruption, en comptabilisant les entrées et les sorties, en écoutant s'ébattre le monde extérieur auquel du fin fond de mon dépérissement, je crois me relier, m'inventant le bonheur des autres, leur vie de famille, leur vie de couple, en prolongement de la banalité des propos que j'écoute monter du macadam.
Par esquisses, par petites touches filtrées par l'oreille, je synthétise une banlieue auditive, les dictions. Peut-on peindre à l'aquarelle la sonorité des voix ? » C.C.
Grand format 12.00 €En stock
Je suis née est le récit d'une naissance sous les bombes, où le don de vie à l'enfant et la mort de la mère se superposent. Cri de vie au milieu de la tragédie. L'enfant, devenue femme, cherche à percer le mystérieux miracle. Écriture de la naissance, naissance à l'écriture : c'est le sens lumineux de cette double expérience. Je suis née est la réédition, enrichie et éclairée par des textes d'enfance inédits, du Manteau noir (Flammarion, 1998).
Grand format 20.50 €En stock
Quittant l'Europe, son fiancé asexué et secret, une femme s'éloigne aussi de son angoisse. Elle part rejoindre, au-delà de l'Océan, la lumière infinie d'une terre lointaine. Elle espère se remettre au monde, pour ainsi dire. Elle traverse ainsi l'Amérique. Peu à peu, elle revient à la vie. Avec des forces nouvelles, une énergie qui ressemble à un philtre d'amour, ils chasseront ensemble leurs faiblesses. Chacun pourra, alors, recevoir l'autre, comme si c'était pour la première fois. Avant d'arriver à une fin heureuse, digne des contes, ils auront détruit leurs vieilles hantises. Dans ce roman de la délivrance, de la réconciliation, Chantal Chawaf continue ce qu'elle avait entrepris avec Rédemption. Elle sort de l'écriture «féminine», et elle se retrouve ailleurs, lumineuse, plus forte que jamais.
Grand format 11.60 €En stock
Retable - La Rêverie est le premier livre de Chantal Chawaf. Le premier texte, Retable, est le récit d'une « enquête » menée par une petite fille auprès de ses parents adoptifs sur sa mère. Trois discours, donc, au moins, une vérité douloureuse, déchirée : la petite fille est née du corps mourant de sa mère, c'était la guerre, les traces sont brouillées qui conduiraient à cette courte vie de neuf mois « avec » sa mère... Il reste ces souvenirs du corps : une écriture qui rompt la tradition de la narration, qui renvoie au travail d'accouchement, au corps en travail, travaillé, excédant ses limites, sans plus de dedans ni dehors. Le deuxième texte, La Rêverie est l'histoire déroulée d'un acte d'amour dans ses replis, ses mouvements, ses odeurs...
Ce livre énonce cette différence dite des sexes d'une manière bouleversante, mettant en lumière ce qu'il en est d'une autre différence : la naissance d'un corps de femme et non plus la reproduction du corps maternel.
Poche 7.25 €En stock
Dans "L'Intérieur des heures", Chantal Chawaf continue cette exploration du corps, du tissu du vivant, des zones de plus en plus profondes. Elle dit la jouissance, le désir de vivre et le désir tout court, souvent proche de l'angoisse. Cet ouvrage nous montre la France de la fin des années 1980. Une banlieue un peu triste, deux mondes qui s'ignorent, les pauvres, immigrés, oubliés de l'Histoire, et puis, de l'autre côté de la plaine, les riches avec leurs clubs et leurs fêtes. Mais chez les uns comme chez les autres, la femme est bien souvent en morceaux.
« Des rafales de violence soulevaient l'adolescente. Elle entrevoyait ce qu'elle aurait pu devenir, elle était hors d'elle, elle sanglotait de rage, elle voulait se libérer. Elle avait envie de battre sa mère comme si cette femme était ces murs, ces portes qui ne s'ouvriraient jamais pour laisser passer l'enfant. Mais la mère et la fille se tenaient animalement l'une contre l'autre, servant de gîte l'une à l'autre [...] » C.C.
Grand format 20.50 €En stock
Comment échapper à sa naissance ? Comment quitter les abysses rougeoyants du corps maternel, lorsque, telle France Meininguel, l'on est poursuivi par une « vampire » qui obsède, par une mémoire charnelle qui hante tous les lieux parcourus ou rêvés ?
« J'ai l'obsession de remplir mes yeux d'un jour inextinguible. C'est ma quête d'un soleil qui ne brille pas dehors, qui n'éclaire pas à la surface de la peau. » Ce livre nous livre le récit d'un désir à la fois cosmique et intime : atteindre la lumière, s'arracher aux souterrains intérieurs du lien à la mère. Dire cet espace, lui donner un nom, des couleurs, un souffle, lui créer un lieu propre, tel sera l'enjeu de cette narration ambiguë. Ce livre épure la biographie des morts et des survivants en élaborant une parole de l'origine. Mémoires d'outre-tombe, d'outre-mer ou mémoire de l'en-deçà, des temps amniotiques de l'origine ? Au commencement comme à la fin, tout part d'un désir. Ou quand le passé devient promesse.
Grand format 16.75 €En stock
Grand format 8.00 €En stock
Alice a vingt ans, Issa quarante. Elle est française, lui syrien. Folle de douleur après la perte de ses parents, elle est prête à mourir. Fou amoureux, Issa fait tout pour la conquérir. À Damas, où Issa a entraîné Alice, naît une passion violente. Tandis que la rumeur de la guerre israélo-palestinienne s'amplifie, il enferme la jeune femme dans les filets de son désir. Piégée, Alice cède et l'épouse. Mais ses peurs l'emportent, du corps, de la vie et du monde, et la femme-enfant, prisonnière, transforme son geôlier en un protecteur presque maternel. Rentré à Paris, le couple achève de se déchirer. Abandonnée par Issa, seule et vieillie, Alice contemple son existence foudroyée. Mais ni l'un ni l'autre n'échappent à la puissance d'un lien fait d'inconsciente cruauté et d'un mystérieux pardon. Puissance de la lumière qui, tout au long de ce roman solaire, ardent, s'insuffle contre la destruction.
Grand format 14.70 €En stock
La côte normande en 2004. Un couple, Tiberden et la narratrice, habite une maison isolée sur les dunes, à côté d'un blockhaus. La désolation des lieux, les absences répétées et le caractère taciturne de Tiberden dépriment la jeune femme, réduite à attendre. Alors, à travers le sable, l'eau et la lumière des paysages marins, les souvenirs inoubliables des plages deviennent peu à peu plus présents que le vide de son existence : Tyrannie de la mémoire collective, elle vous dépossède de vous-même, de votre propre expérience, pour la remplacer par le souvenir qu'elle vous impose, dans vos frémissements, au plus profond, là où tout s'unifie, amplifié, mugissant. Les cris des soldats en feu passent, repassent, écho de vos viscères. Vous revoyez les cibles humaines brulant comme du carburant se jeter pour mettre fin à leur agonie, dans cette mort bestiale qui régnait sans partage sur des malheureux abandonnés de tous, dont le cerveau explosé retombait sur le sable, en pluie de sang et de chair broyée. Parfois le choc est si tenace que c'est comme si, historiquement, la mémoire collective faisait de nous les victimes des victimes. Avec la sensibilité d'une langue émotive, charnelle, et les accents d'une moderne Chanson de Roland, Chantal Chawaf, dans Sable noir, nous permet de revivre l'héroïsme du débarquement et de comprendre la grande épopée, jusque dans ses conséquences lointaines et inattendues.
Grand format 17.20 €En stock
« Est-ce parce qu'elle les oblige à se rappeler qu'un corps c'est de la chair qui a mal, qui se détériore, qui s'angoisse, et qu'ils ne veulent ni de leur corps d'être humain, ni s'apercevoir qu'on baigne tous dans la même détresse ? Fuir... fuir la banlieue, fuir par la fenêtre, directement par la fenêtre... C'est tenace une banlieue chaude, ça vous brûle au deuxième degré. On n'en sort pas comme on veut... Il faut guérir. Postée à la lisière de l'autre vie, elle fait le guet, elle surveille la ligne des arbres, la vie dans sa tête, la vie inaccessible, elle tremble de la tête aux pieds. » C.C.
Grand format 7.25 €En stock
« On était travaillées comme le sol rugueux d'écorce de grains, on était riches comme lui, de la concentration de foin, de tubercules, de racines, on marchait à grandes enjambées sur les chaumes pâturés par les moutons ; nos robes parfumées d'argile, de silice, de soleil, de brume sentaient les effluves des cours de ferme, les moissons, les roses ; on communiait avec la boue bordant les étangs, on se réappropriait les rivières, on jouait, on courait à perdre haleine dans les ondulations du terrain [...]. On pressentait que les vacances finiraient, que notre existence de vagabondes serait sanctionnée, on jouissait d'un faux répit. C'était un sursis. On se doutait que la mort, la folie, la solitude, le suicide nous coursaient. Mais on ne voulait rien prévoir, on voulait seulement se sentir vivante... » C.C.
Grand format 15.25 €En stock
« Entraînée à la marche dans le désert et à l'escalade des rochers, elle gravissait, sans effort, les versants. Au fil de la montée, elle ne sentait plus le vent, son corps se déchargeait, les collines au loin dans le soleil pâlissaient, se muaient en dunes de brouillard, elle plissait les yeux pour mieux regarder, elle se concentrait sur la lumière et réussissait à discerner le pigment des radiations. Elle accédait à la pureté de la perception, à la vision de l'air, voyait l'air vibrer, en distinguait les moirures presque orange. » C.C.
L'oasis de Damas dans les années 60 et la magie charnelle de son désert constituent le cadre de ce roman intense reliant Occident et Orient, passé antique et présent déraciné. Une jeune femme fuit et poursuit à la fois la révélation de ses origines, de la France de l'après-guerre, à la Syrie d'avant la guerre imminente des six jours. La levée du secret de sa naissance l'entraîne vers une Écosse, une Norvège et une Pologne fantomatiques. Ne quitte pas les vivants est une traversée atmosphérique non sans valeur documentaire d'un exil hanté par la peur de la guerre, en résonance avec les fléaux de notre époque. Entre souffrance, jouissance et vertige, une écriture de l'urgence, bouillonnante de vie.
Grand format 10.00 €En stock
Dans la deuxième moitié du 20e siècle, dans la Syrie multimillénaire d'avant la guerre des Six Jours, d'avant la guerre du Kippour et d'avant la révolution actuelle, la narratrice française installée à Damas, au pied du Mont Kassioun, cherche le choc spirituel de la lumière, à l'exemple des anciens ermites venus méditer au désert mais à travers une douleur charnelle prémonitoire, elle découvre physiquement, matériellement, pendant ce corps à corps visionnaire avec le soleil désertique, toute le violence qui couve.
Poche 7.00 €En stock
Ce texte très contemporain est le récit précis, sensible, d'une aventure réelle vécue au vingt-et-unième siècle dans la province française, qui aurait dû appartenir seulement au romantisme noir d'un terrifiant et bouleversant roman gothique anglais du dix-neuvième siècle. C'est tout le contraire ; il est d'une brûlante actualité et nous met en garde, pour l'avenir.
« Peut-on crier, pleurer, prolonger sa crise d'adolescence, écrire des poèmes en liberté ? La loi vous répond : non ! Au nom de l'ordre, elle a tous les droits de réprimer vos désordres créateurs. Un maire, en s'appuyant sur un décret de préfet peut, à votre insu et à l'insu de votre mère, arrêter biologiquement votre corps, votre expression de jeune femme, non par la peine de mort mais par la peine chimique, médicamenteuse [...]. Aujourd'hui, en France, on peut encore par sanction policière vous jeter au fond d'une cellule d'isolement psychiatrique comme on jetait des malheureux dans un cachot sous l'ancien régime. » C.C.
Grand format 12.25 €En stock
Trois textes, « La Séduction », « Dépression-jazz » et « Anatomie d'un viol », variations sur une souffrance indicible, l'emprise, le viol. Histoires de toutes jeunes femmes piégées, détruites, mais cherchant au plus profond la force de se relever. Ils ont en commun leurs personnages, brossés avec talent, dont la résilience force l'admiration.
Avec son agilité stylistique et sa plume magistrale, d'une manière à la fois frontale et poétique, l'autrice nous révèle ainsi avec une intense acuité les mécanismes psychiques de cette destruction qu'est le viol pour une victime. Le quatrième texte, préambule à « La Séduction » et en écho aux trois autres, raconte et questionne : au coeur de son propos, comme une puissante interrogation, la possibilité et le sens même de l'écriture.Grand format 15.00 €En stock
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