Dans le train qui le ramène chez lui pour le week-end, William savoure le bonheur de retrouver bientôt Isabel, sa ravissante jeune femme, et leurs deux enfants. Pourtant, depuis qu'Isabel s'est liée avec un nouveau groupe d'amis, elle a changé et William ne sait trop qu'en penser...
Durant les longues journées d'été, Crescent Bay est le théâtre de la vie et des jeux de ceux qui y passent leurs vacances entre baignade, sieste et conversations.
Par petites touches lumineuses et justes, Katherine Mansfield esquisse des portraits pleins de finesse et de sensibilité.
Contes du quotidien, les quatorze histoires réunies dans cet écrin conjuguent reviviscences d'enfance en Nouvelle-Zélande, échappées oniriques, portraits saisissants, émotions brutes et découverte de la mort et de ses avatars. Dans « Prélude », « Félicité », ou encore « Je ne parle pas français », le ressenti prend le pas sur l'action et se mettent à nu d'inquiétants rapports de force au sein même des relations les plus familières. Ce recueil a assis la réputation de Katherine Mansfield comme la plus grande virtuose de la nouvelle moderniste.
« Que pouvez-vous faire, si vous avez trente ans, et qu'en tournant l'angle de votre propre rue, vous vous sentez envahie, soudain, par une sensation de félicité, d'absolue félicité ? Comme si vous veniez tout à coup d'avaler un morceau brillant de ce tardif soleil d'après- midi, qui continuerait à brûler dans votre poitrine, envoyant de petites fusées d'étincelles dans chaque parcelle de votre être, dans chaque doigt et chaque orteil ?... » K. M.
Musique : Sonate pour violoncelle seul, opus 28, d'Eugène Ysaÿe, exécuté par Ole-Eirik Ree, Naxos
Le jour de la garden-party annuelle des Sheridan est enfin arrivé. Aussi excitée que nerveuse, Laura papillonne entre le fleuriste, le traiteur et les musiciens. Mais la mort bouleverse soudain toute cette belle organisation...
Quatre nouvelles tour à tour comiques, touchantes, cruelles et déchirantes, mais toujours envoûtantes.