Bernadette Lafont mène sa vie tambour battant, libre, passionnée et attachante, plus particulièrement sa vie d'actrice, exigeante, professionnelle et toujours émerveillée d'être devant les caméras. Dans ce livre, elle retrace avec Bernard Bastide, fan depuis longtemps et devenu son assistant, sa carrière impressionnante. Elle évoque aussi son parcours, son enfance, les maisons où elle a vécu...
Ce catalogue est publié à l'occasion de l'accrochage dans les collections du Musée du Louvre d'une oeuvre monumentale de l'artiste Yan-Pei Ming. Les années précédentes ont permis à Anselm Kieffer puis à Jan Fabre d'intervenir au Louvre et cette nouvelle présentation s'inscrit dans la politique récente du musée d'y faire entrer des artistes contemporains pour les mettre en regard des riches collections qu'il possède. Yan-Pei Ming réalise une oeuvre monumentale en cinq panneaux (trois portraits et deux paysages) qui sera installée dans les salles de peinture française de l'aile Denon.
L'Académie de France à Rome - Villa Medici inaugurera le samedi 23 janvier 2010 l'exposition Tumulti de Beatrice Caracciolo, dont le commissariat est assuré par Olivier Berggruen. Cette exposition proposera un parcours à travers l'ensemble de l'oeuvre de Beatrice Caracciolo : dessins au trait, collages, zincs, Water Marks (mers), la série Kosova , ainsi que les Riots de ces dernières années. Les oeuvres, provenant de plusieurs collections privées, occuperont les principaux espaces de la Villa Médicis, les galeries et l'atelier du bosco. L'exposition « L'oeuvre de Beatrice Caracciolo est le résultat d'un processus complexe au cours duquel le support - la feuille de papier - est modifié par l'application de pigments blancs, ocres ou gris, puis trempé dans l'eau, avant d'être recouvert de lignes tracées au crayon gras. L'oeuvre fait ensuite l'objet d'autres manipulations, certains éléments se trouvant effacés. Les lignes qui surgissent ici et là sont nerveuses et mouvementées, rythmiques et chaotiques, d'une fluidité parfois interrompue, comme autant de convulsions du corps et de l'esprit. Dans ses collages, Beatrice Caracciolo laisse percer un parfum de vulnérabilité, lorsque les lignes enchevêtrées sont recouvertes d'éléments bandagés presque translucides. D'autres oeuvres révèlent une force plus directe et imposante, comme dans la série récente des Riots. Mais l'oeuvre n'est jamais pur geste; elle porte en elle la somme de toutes les épreuves et transmutations qui la constitue. L'oeuvre dévoile au travers de gestes spontanés - et cependant méthodiques et réfléchis - des niveaux d'énergie variables qui n'apparaissent dans toute leur clarté qu'au fur et à mesure du contact avec l'image, si bien que celle-ci semble être en flux. L'oeuvre porte la trace d'un processus, où les couches successives témoignent du passage du temps, couches dont l'accumulation est comme une somme d'expériences qui font et défont le temps. Ce qui relie ces oeuvres à d'autres, comme par exemple les sculptures en zinc, c'est la propension de l'artiste à utiliser des matériaux qui conservent la trace du passage du temps: strates successives, parfois à la limite du visible, qui constituent une archéologie de l'intervention artistique. » Olivier Berggruen L'artiste Beatrice Caracciolo a fait ses études aux Etats-Unis à la New York University, à la Columbia University et à la Sarah Laurence University, avant de poursuivre son apprentissage artistique à la New York Studio School . Elle vit et travaille principalement à Paris. Ses oeuvres ont été exposées à partir de 1996 chez Jean-René de Fleurieu à Paris puis chez Gracie Mansion et Charles Cowles à New York et, plus récemment, en Italie au Kaplan's Project no.3 de Naples et à la Nowhere Gallery de Milan. Sa série de dessins, intitulée Life Lines, a été montrée au Savannah Collège of Art and Design , en Géorgie (Etats-Unis) en 2002. Gustav Sobin, Donald Kuspit et Paul Ardenne, entre autres, lui ont consacré des textes importants. Le catalogue L'exposition Tumulti de Beatrice Caracciolo sera accompagnée d'un catalogue publié par les Editions du Regard, avec une préface d'Éric de Chassey et des textes d'Olivier Berggruen, Mario Codognato, Donald Kuspit et Paul Ardenne.
Joyeuse balade dans le Paris des années 70, ce livre, témoin d'un quotidien pittoresque, peuplé de gens ordinaires, riche d'une centaine de photos accompagnées de courts textes drôles et nostalgiques. Cet ouvrage est une invitation au voyage : farandoles de visages saisit avec malice, regards croisés et complices, instants de vie insolites et burlesques et aussi clins d'oeil sur la beauté du patrimoine bâtie de la capitale ; tous ces petits riens qui font la vie ...
Et pour vous, c'est quoi être femme ?
Dix auteurs se sont associés pour évoquer le féminin, en écho aux oeuvres de Jacqueline Chol.
« Être femme C'est avoir le choix de manifester sa féminité ou pas C'est jouer et déjouer les codes de la mode C'est s'émerveiller devant un ventre arrondi... » écrit Antoinette David, comédienne. Mais être femme n'est pas toujours aussi facile car, écrit Patrick Banon :
« L'apartheid du féminin et son convoi de persécutions, organise nos sociétés depuis dix millénaires, les temps de l'agriculture, de la sacralité de la terre et de sa cohorte de règlementation de la différence. » La rencontre avec les femmes de Jacqueline Chol a été une révelation. Face à elles, je me suis soudain demandée si elle reflétaient vraiment ce qu'elles étaient dans ces moments intimes qu'elles semblaient vivre, ou si elles nous offraient l'image que nous attendons : celle d'être fragiles, parfois évanescents, à la limite de la matérialité et tellement terre à terre, tournées sur elles mêmes en observant le spectateur...
Du dedans au dehors, de l'intime au social, à la fois discrètes et impudiques, réservées et exubérantes...
Est-ce que c'est elles dans toute leur intimité ou l'image qu'elles veulent en donner. Femmes, tellement femmes quand elles sont soucieuses de l'image qu'elles renvoient, mais tout aussi femmes quand elles laissent leurs regards se perdre en elles-mêmes au gré des gestes simples et quotidiens.
Textes de Patrick Banon, Paule Bordesselle, Branka, Anne Chassefaire, Florence Chevalier, Antoinette David, Henry Ferrier, Cathy Fish, Sophie Kussel, Nathalie Martin
Sur les traces du vivant vous invite à découvrir la biodiversité à travers les riches collections du musée des confluences, à lyon.
Le patrimoine hérité des cabinets de curiosités conservé dans les muséums a été complété au fil du temps par de nombreux collectionneurs, qui ont rassemblé des quantités considérables d'animaux, de fossiles, de minéraux... pour leur valeur scientifique, bien sûr, mais aussi pour leurs qualités esthétiques ou leur rareté. chaque objet de cet ouvrage a été choisi pour illustrer certains aspects de la vie, des conditions nécessaires à son apparition à l'extraordinaire variété née de son évolution.
Cette diversité du monde vivant se révèle fragile et menacée. c'où l'importance que nous devons accorder à ce patrimoine irremplaçable.
Tour à tour mélancolique et lumineux, violent et tendre, En attendant que les beaux jours reviennent nous livre le portrait d'une femme à la recherche d'elle-même, des siens et de l'amour. Sa lutte pour sauver son frère de la folie, les rendez-vous manqués avec son père, la mort de sa mère, sa relation fusionnelle avec son mari, toutes ces heures de la vie d'une femme sont évoquées avec grâce, émotion, humour dans un roman poignant, pudique et d'autant plus bouleversant.
Présente dans une série d'articles thématiques classés de A à Z, les grands courants et les grands centres artistiques au Moyen Age, ainsi que l'évolution stylistique dans les domaines de l'architecture, de la peinture, des arts somptuaires, etc.
Pour la première fois, le Lettrisme est replacé dans l'histoire des idées du XXe siècle et analysé, à travers la réalité de ses apports, dans une relation avec son temps.
Fondé, par Isidore Isou, à Paris, en 1945, ce mouvement culturel est aujourd'hui reconnu pour son exploration des mécanismes de la création et du développement des disciplines de la connaissance. Il est envisagé dans cet ouvrage depuis ses origines jusqu'à ses élargissements actuels, en prenant en compte les scissions qui ont animé son histoire, et ses rapports fondamentaux avec l'art contemporain qu'il devance sur de nombreux points.
Le rapport complexe avec l'Internationale Situationniste, issue pour une grande part du Lettrisme, est mis en lumière et étudié dans ses similitudes autant que dans ses différences.
" Par la peinture, Nicole Gaulier a entrepris d'embrasser et de ré-enchanter le monde dans sa totalité et par tous ses éléments. Tout est bon à peindre, tout est sujet et objet plastique. Le moteur est là, dans ce vertige d'appropriation de l'ensemble par le particulier, de l'infini par l'unité. "
Née à Florence en 1944, diplômée de la faculté d'Architecture, Letizia Galli enseigne le dessin à des enfants avant de s'installer à Milan et y écrit son premier livre pour enfant en 1975. Elle décide par la suite, après son installation à Paris dès 1990, de se consacrer alors à l'illustration d'ouvrages destinés à la jeunesse.
Reconnue au niveau international, elle collabore avec plusieurs éditeurs étrangers et réalise plus de soixante albums qui sont publiés dans le monde entier. Ses thèmes d'inspiration sont variés, notamment l'histoire de l'art. De nombreuses expositions, du Centre Pompidou, à Paris en passant par Moscou, Naples ou encore Londres, lui ont été consacrées.
En 2010 elle fait don au musée de l'illustration jeunesse, de 2.906 dessins originaux venant enrichir le fonds du musée.
Ainsi, sa monographie permet à un large public d'apprécier le parcours de Letizia Galli, de ses débuts, pour la presse et la publicité, à son passage à l'illustration, et nous offre une meilleure connaissance de son travail d'illustratrice citoyenne du monde.
Septembre 2002, quelque part en afghanistan.
Un soldat américain, parti en mission de reconnaissance, est capturé par des rebelles afghans et enfermé dans un asile d'aliénés. mais qui sont vraiment ces malades, aphasiques, mutilés, invalides, et ce camp est-il une prison ou le dernier refuge de ceux que la guerre a brisés et rendus fous de souffrance et de misère ? a mesure que les attaques se multiplient, que la nourriture s'amenuise et la place manque pour enterrer les morts, la frontière entre vainqueurs et victimes, rescapés et criminels, peu à peu se délite.
Une étrange et chaleureuse solidarité rassemble les survivants tandis que le soldat découvre l'histoire de ces épaves, histoire faite de pillages, de tortures et de violence, menés de l'intérieur comme de l'extérieur. si ce roman d'une insoutenable beauté est une évocation poignante de la folie de la guerre, c'est une guerre qui se déroule en chacun de nous, dont nous sommes tous à la fois victimes et complices.
Présentation des peintures de Maurice Utrillo, Suzanne Valadon et André Utter, à l'époque où les trois artistes ont travaillé dans un atelier de Montmartre, au 12 rue Cortot.
Avant Jeanne Bourin et ses romans, on méconnaissait le Moyen Age, que l'on considérait comme une époque sombre et barbare. Le succès des romans réunis ici permit une révision de ce jugement : les XIe, XIIe et XIIIe furent trois siècles lumineux, positifs, dynamiques, où l'on bâtit châteaux, hôpitaux et cathédrales, et où fut inventée la civilisation courtoise, véritable révolution des moeurs.
Dans ce cadre rigoureusement restitué grâce aux recherches de l'auteur, Jeanne Bourin a placé les quatre histoires rassemblées dans ce volume : celle d'Héloïse, légendaire et véridique, « la femme qui inventa l'amour », celle d'Isambour, la brodeuse de toile, et de Berthold, celle de Mathilde Brunel et de sa famille dans La Chambre des Dames et Le Jeu de la Tentation, les deux romans qui assurèrent sa renommée.